Renouvellement de fréquences TNT : le projet La Chaine Histoire du groupe TF1

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Ara Aprikian, directeur général adjoint contenus du groupe TF1

Dans le cadre des auditions débutées lundi matin par l’ARCOM sur le renouvellement des fréquences TNT, le groupe TF1 a présenté son projet surprise de La Chaine Histoire.

Avec pour ambition de s’adresser « à tous les publics » de 25-49 ans, selon le président du groupe audiovisuel Rodolphe Belmer, la nouvelle venue ne se substituerait pas à sa chaine Histoire, actuellement payante sur le Cabsat, mais se poserait en chaine « additionnelle », insiste-t-il. Avec elle, « nous voulons apprivoiser le passé, comprendre les enjeux contemporains, donner les clés pour le temps présent », explique ainsi Aprikian, directeur général adjoint contenus du groupe. « L’histoire est suffisamment riche de thématiques pour justifier l’existence de cette chaine », poursuit-il.

Toutes les périodes seront traitées, tout comme l’histoire locale, nationale et internationale, mais aussi l’histoire de l’art, du cinéma, de la littérature, de l’architecture, etc. via des films, des séries, des spectacles vivants, des documentaires et des magazines. C’est deux derniers formats se révélant « incontournables », tenant « une place centrale », assure M. Aprikian. Avec la volonté d’atteindre l’équilibre économique en 2027 de « quelques dizaines de millions d’euros », La Chaine Histoire s’engage notamment sur 2000 heures de programmes documentaires et magazines par an, sur la présence de documentaires sur 100 premières parties de soirée (dont 30 heures de doc en 1ère diffusion sur la TNT, soit environ deux case de Prime Time par semaine), sur 12 programmes dédiés à l’inclusion et à la diversité , sur 12 programmes de lutte contre la désinformation, sur 365 heures de première diffusion, sur 45% de programmes rendus accessibles aux sourds et mal entendants ou encore 25 programmes en audio-description. Par ailleurs interrogé sur la nécessaire incarnation de la chaine pour séduire son public jeune, Ara Aprikian ne se cache pas : « ce sera un enjeu majeur. On recherchera de grands passeurs d’histoire d’aujourd’hui ».

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