Cyril Hanouna s’en prend à l’ARCOM
L'animateur Cyril Hanouna a accusé de "harcèlement" le régulateur de l'audiovisuel, l'Arcom, lors de sa rentrée télévisée lundi dernier, six mois avant le retrait programmé de la chaîne C8.
Lors de la première cette saison de "Touche pas à mon poste", il s'est lancé dans des diatribes contre le régulateur, qui a décidé que C8 devrait quitter la TNT l'an prochain. "TPMP va continuer jusqu'au mois de février, fin février. (...) la chaîne C8 va faire de nombreux recours pour que la décision ne soit pas prise", a expliqué l'animateur, rappelant qu'elle n'avait pas été notifiée au groupe Canal+. "Nous aurons d'autres choix que la TNT, juste après le mois de février. Pour terminer "TPMP", Cyril Hanouna s'est lancé dans un long plaidoyer pro domo, au ton plus grave. "C'est un délit de faciès, pour moi, et une énorme atteinte à la liberté d'expression", a-t-il attaqué. "Ils ont supprimé toute une chaîne parce qu'il y avait un animateur qui ne leur revenait pas". "Depuis plusieurs années je fais l'objet d'un harcèlement répété" et "j'ai décidé de saisir la justice", a-t-il annoncé solennellement. "Je me considère, et sachez qu'on a déjà un dossier de 35 pages, harcelé par l'organisme de l'Arcom, qui derrière engendre des messages de haine sur les réseaux sociaux". "C'est extrêmement grave. Ils ne peuvent pas empêcher quelqu'un de travailler et, aujourd'hui, l'Arcom m'empêche de travailler", a-t-il estimé. "En élargissant, c'est plus de 400 personnes qui risquent de se retrouver au chômage", a affirmé l'animateur, qui a rappelé que C8 employait 300 personnes et sa boîte de production H2O une centaine. "Moi, je pourrai rebondir, ma liberté de parole sera ailleurs, sur les réseaux". C8 et NRJ12, autre chaîne qui n'a pas obtenu de renouvellement de sa fréquence, doivent laisser la place à OFTV (groupe Ouest France) et RéelsTV (CMI Média, du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky).