Un an après, Utiq fait le bilan
La conférence d'Utiq pour ses un an, le 27 juin à Paris.
(© DR)
Un prochain lancement au Royaume-Uni et en Italie, un déploiement de ses solutions sur le wifi et la CTV… L'AdTech accélère après près d’un an d’existence.
Il y a près d’un an, Utiq a commencé sa campagne de recrutement, avant de lancer son service en août dernier. L'AdTech propose une alternative à la fin du cookie tiers : les identifiants. Elle compte aujourd’hui 15 groupes éditeurs (366, Reworld Media, Prisma Media…), 55 sites et 12 millions d’ID en France. « Nous voulons créer un monde de marketing digital plus responsable (eprivacy..) », soutient Marc Bresseel, CEO d’Utiq, lors d'une conférence le 27 juin. Actif également en Allemagne et en Espagne, Utiq compte se lancer la semaine prochaine aux Royaume-Uni et en Italie. L’entreprise ne s’arrête pas là puisque le déploiement de ses solutions sur le wifi est prévu avant la fin de l’année. À 22% de reach actuellement, “Utiq veut à travers cette nouvelle phase de développement multiplier par 3 son reach”, explique Sophie Poncin, DG France. Pour l’instant Utiq n’est déployable que sur mobile.
L’entreprise s’appuie sur la coopération des opérateurs télécom européen, dont en France Bouygues, Orange et SFR. Les identifiants utilisateurs sont basés sur sa connexion internet. Seul l’opérateur fait le lien entre les adresses IP. Les identifiants sont notamment cross domaines et cross devices. Utiq s’est alliée à la SSP d’Equativ pour se développer en France.
Devenir une adtech mondiale
L’entreprise veut également devenir plus transparente envers les utilisateurs : “le consommateur est le point de départ » soutient Marc Bresseel. En témoigne le Portail Consent Hub qui permet à l’utilisateur de voir et de gérer l’ensemble de ses consentements sur l’open web. Pour la suite l'AdTech veut également se déployer courant 2025 sur la télévision connectée (CTV), mais aussi continuer à explorer d’autres pays comme le Portugal, l’Autriche, les Pays-Bas ou encore le Canada. “Nous sommes une entreprise mondiale, mais avec un héritage européen de privacy”, résume son CEO.
