Une charte sur l’usage de l’IA générative au Figaro
Le Figaro a instauré une charte sur l’usage de l’intelligence artificielle (IA) générative, a annoncé le quotidien dans son édition du 13 décembre. “Il s'agit à la fois d'un guide interne et d'un contrat vis-à-vis de nos lecteurs. Notre responsabilité est de garantir que nos articles proviennent du travail de nos rédactions. C'est ce que nos abonnés attendent de nous”, justifie dans les colonnes du journal Marc Feuillée, directeur général du groupe.
"Des garde-fous"
Le document élaboré après des débats au sein des différentes rédactions du Figaro “met en place des garde-fous très forts”, explique Alexis Brézet, directeur des rédactions. Parmi eux, l’interdiction de publier des articles, photographies, illustrations, dessins et vidéos générées par une IA générative. Cette technologie peut toutefois être utilisée dans le cadre d’un “travail préparatoire” à l’écriture d’un papier ou dans le cadre d’une “aide pour la mise en page ou la correction orthographique”, ainsi que dans “le processus de sous-titrage des vidéos, voire de leur traduction dans d'autres langues”.
La charte vise également les entreprises à l’origine des IA génératives : “Le Figaro est viscéralement attaché à la défense de ses droits d'auteur”. Les sites du groupe ont récemment modifié leurs conditions générales pour éviter que les entreprises d’IA génératives aspirent "sans autorisation ni compensation financière les contenus de la presse afin d'entraîner leurs modèles”.