Lego ne sera pas l’otage de Greenpeace

Sans agressivité mais sans concession, Lego répond à Greenpeace après les attaques de l’ONG l’accusant de faire profiter Shell de son image. Ouf, le fameux garage Lego et la station-service Shell devrait encore passer entre les mains de nouvelles générations d'enfants.

Pas sûr que les ONG, aussi nobles soient leurs motifs, aient leur mot à dire dans tous les domaines. Hier, Greenpeace attaquait frontalement Lego, l’accusant de prêter son image à Shell, harranguant la marque, lui demandant de cesser ce lucratif partenariat et invitant le public à signer une pétition. Lego se fait un plaisir de répondre officiellement par la voix de Jørgen Vig Knudstorp, CEO du Group. « Depuis 1932, la marque opère de façon responsable autour de son positionnement Only the best is good enough”. Et d’ajouter que « les contrats de copromotion, à l'instar de celui passé avec Shell, constituent l'un des nombreux moyens de rendre les briques accessibles à davantage d'enfants. » La campagne menée par Greenpeace est axée sur la façon dont Shell travaille dans une région du monde en particulier. La marque estime à juste titre que ce problème doit être réglé entre Shell et Greenpeace et qu’elle ne peut être instrumentalisée dans un différend entre organisations. "Nous encourageons Shell à assumer pleinement ses responsabilités, quelle que soit la région où le groupe mène ses activités, et à prendre les mesures nécessaires face à toute poursuite éventuelle engagée contre lui. J'aimerais souligner que nous sommes liés à Shell par un contrat à long terme passé en 2011 et que nous souhaitons l'honorer" conclut Jørgen Vig Knudstorp.

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