Les Marques de presse séduisent le secteur Beauté

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Dans le cadre du programme #DemainLaPresse de l’ACPM, une étude qualitative a été menée avec le cabinet Reloaded afin de scruter la façon dont les marques de presse entendent répondre aux enjeux d’un secteur publicitaire clé pour elles, celui de la Beauté. Et il en ressort trois grands items. D’abord, ce concept de « marque de presse » est encore curieusement mal assimilé par ce type d’annonceurs, semblant plus enclins à utiliser la notion de « stratégie 360 » au sens plurimédia. Ensuite, la presse doit faire face à une « forte attente » de ces annonceurs pour des KPI’s prouvant la performance du media tandis, enfin, que le secteur Beauté est en attente, appelant de ses vœux un véritable accompagnement dans ses communications lorsque la thématique RSE est abordée, avec la volonté d’être toujours plus pédagogique auprès consommateurs.

Pour répondre à ces enjeux, l’ACPM fait appel à la preuve et s’appuie sur des études économétriques qu’elle a pu porter avec Ekimetrics en 2021 et 2022. Il en ressort ainsi que le secteur Beauté pouvait trouver en la presse un de ses relais idéaux pour un véritable retour sur investissement. Ainsi, par exemple, sur la Cosmétique, pour un euro investi, c’est 1,5 € de ventes additionnelles. De même, toujours dans ce même secteur de la Cosmétique, si l’échantillonnage dans la presse permet d’élargir la base d’acheteurs, on assiste également à une multiplication par deux des ventes générées lorsque ce mode de mise en avant du produit est utilisé.

Les marques de presse magazine en tête

En outre, s’interrogeant sur la confiance que peuvent avoir les consommateurs vis-à-vis des marques hygiène-beauté avec leur communication, c’est la marque de presse magazine (print+digital) qui arrive largement en tête, à 91%. Devançant la TV et l’affichage, à 77% chacun, la radio (74%), l’emailing & newsletters (70%) et Internet (66%). Bien plus loin, figurent les réseaux sociaux (42%) et les influenceurs (33%). Enfin, ce sont les marques de presse féminine qui sont la 1ère source d’information avant et pendant l’acte d’achat, à respectivement 52% et 46%. Suivent les points de vente (36%) et les influenceurs (30%) en amont de l’achat tandis que les points de vente (41%) et l’entourage (38%) sont les deuxième et troisième sources d’information pendant l’acte d’achat.

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