Tic Tac : pourquoi l'opé pue
Retour sur la campagne d'Ogilvy & Mather Paris. La dernière prise de parole de Tic Tac datait de septembre 2011, soit 4 mois après le lancement de sa page Facebook, laquelle totalise aujourd'hui quelque 740 000 fans. Un chiffre qui l’a certainement incitée à reprendre la parole, sur le Net justement, alors qu’elle restait cantonnée aux médias "classiques"? "Oui et non", explique Camille Chipot, responsable marketing Tic Tac.
La dernière prise de parole de Tic Tac datait de septembre 2011, soit 4 mois après le lancement de sa page Facebook, laquelle totalise aujourd'hui quelque 740 000 fans. Un chiffre qui l’a certainement incitée à reprendre la parole, sur le Net justement, alors qu’elle restait cantonnée aux médias "classiques"? "Oui et non", explique Camille Chipot, responsable marketing Tic Tac."Certes, la page Facebook et son animation nous ont donné des idées. Mais le volume n’est pas le but. Le but, c’est la conversation, l’implication, l’engagement auprès des consommateurs sur la fraîcheur et le fun. C’est une combinaison d’opportunités et d’envie stratégique d’aller plus loin", poursuit la directrice marketing de la marque. De fait, les objectifs ne sont d’ailleurs pas exprimés en termes de volume de vente. Car si Tic Tac est connue de 99% des gens (en notoriété assistée), "on n’a pas un taux d’implication très élevé. Or, notre volonté, c’est de faire de Tic Tac une des marques préférées des Français sur ce segment", souligne encore Camille Chipot. Pour ce faire, son agence, Ogilvy Paris, vient de lancer un petit film malin, de 2 minutes, réalisé par François Nemeta (Production : Fighting Fish) :
"Il a été lancé auprès de 27 influenceurs du digital, en copie privée pendant tout le week-end", explique Frederic Levron, directeur exécutif et directeur du digital et du brand content d’Ogilvy. Et totalisé 200 000 vues avant même son lancement sur la page Facebook de Tic Tac. Depuis ? Plus d’un million 150 000 vues…
Tourné sur une des grandes places de Rouen, site du siège français de la société Ferrero, le projet "est un projet d’entreprise en plus d’être un projet Web", pointe Camille Chipot ; "la vidéo permet d’impliquer tous les acteurs et partenaires locaux et les salariés du groupe Ferrero, dont certains ont fait office de figurants".
Pour Nicolas Lautier, directeur de création, "Même si on est dans l’outrance, on reste dans la démo produit, la démo produit ultime ! Toute la difficulté pour les annonceurs sur ce genre de vidéos, c’est d’apprendre à juger la création sur ces médias au travers d’un prisme qui ne soit pas celui des médias classiques", souligne le créatif. A priori, il a été entendu...
(Responsables chez l’annonceur : Stéphanie Loir, Camille Chipot et Anne-Laure Cottel ; Responsables à l’agence : Benoit de Fleurian, Nathalie Avedissian et Myriam Nouicer ; Chris Garbutt, directeur exécutif de la création ; Frédéric Levron, directeur exécutif digital et brand content ; Baptiste Clinet, Nicolas Lautier, Florian Bodet, directeurs de création ; Salomé Jestin, directrice artistique ; Charles-Henry Joyaut, concepteur-rédacteur ; Hadi Zabad, planneur stratégique et Hugo Diaz, producteur agence).
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