DDB rend hommage à son DC
Alexandre Hervé est nommé vice-président en charge de la création de DDB Paris. DDB Paris a annoncé la nomination d'Alexandre Hervé au poste de vice-président en charge de la création. L'agence, co-présidée par Matthieu de Lesseux et Jean-Luc Bravi (DG : Vincent Léorat), n'avait, jusqu'à ce jour, pas de vice-président.
L'intéressé y voit "la volonté de porter un message, de dire que la création est au cœur de nos préoccupations; C'est rare de nos jours, que la création soit une valeur centrale d'agence, alors que, paradoxalement, elle est essentielle pour faire avancer les marques".
Dirigeant un département de 75 créatifs, Alexandre Hervé a posé ses valises chez DDB en 2003. Ce concepteur-rédacteur a justement commencé sa carrière en stage chez DDB, avant de rejoindre (brièvement) les agences Synergie et GBHR. De retour chez DDB en 1997, il y rencontre le directeur artistique Sylvain Thirache, avec lequel il formera un duo jusqu'en avril 2008 (date à laquelle ce dernier partit lancer Sid Lee Paris). En 2001, le team rejoint Gabriel Gaultier chez Leg, avant de finir par revenir chez DDB, en 2003 donc. Seul aux commandes de la création de l'agence depuis 2008, Alexandre Hervé, il est "le directeur de création qui a le plus rapidement intégré le digital et la social-creativity au cœur de ses campagnes", souligne DDB.
Surtout, il a conçu des campagnes parmi les plus marquantes de ces dernières années, récompensées, depuis 2004 de 28 Cannes Lions, 20 Clios, 5 One Show, 43 Eurobest, 1 D&AD Silver Pencil et 5 Silver Award Nominations, récompenses obtenues sur 15 marques différentes. Au choix, en voici quelques unes :
Des campagnes qui lui ont valu le litre de "directeur de création de l'année 2011" du Club des directeurs artistiques, une récompense dont il se dit "très fier! Le Club reste un référent en matière de création; c'est une académie". Ses objectifs ? "A l'heure actuelle, sur un marché compliqué, on ne s'en sort pas mal. On essaye de continuer à se marrer, de faire des choses drôles, intelligentes et de ne pas prendre les gens pour des cons. Ma mission, c'est d'essayer de produire des campagnes créatives : on veut (avec d'autres) être un des derniers remparts à la médiocrité générale. Et je veux le faire en restant honnête et fidèle à mes principes". Qui sont ? "Ne pas avoir honte de ce que je fais; ne pas céder à la facilité; ne pas prendre les gens pour des imbéciles, et me battre pour les idées et la création, qui restent le seul moyen de faire exister les marques".