Passe-moi les clefs !

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C'est la Semaine Européenne de la Mobilité avec le partage de l'espace public en débat. 

On en parle peu à Paris, beaucoup plus en province. A Lyon, Bordeaux, par exemple. Le coup d’envoi de la Semaine Européenne de la Mobilité a été donné hier dans 44 pays, 1 968 villes y participent et y concourrent. L’an dernier, c’est Budapest qui a reçu le European Urban Mobility Award pour la mise en place de ses rues piétonnes. Le thème de cette nouvelle édition est le partage des espaces publics.

En France, on axe donc la sensibilisation sur l’autopartage, qui est encore un mode de déplacement marginal. Selon l’ADEME, ses utilisateurs sont plutôt masculins (55% sont des hommes), urbains, diplômés et actifs, pour 80,9% d’entre eux. Ils y ont recours pour parcourir de courtes distances (moins de 50 kilomètres), pour des trajets locaux, à des fins personnelles, comme se rendre chez des amis, Environ 12 000 voitures seulement sont actuellement en auto-partage. Sachant qu’un véhicule en auto-partage peut remplacer 5 à 8 voitures, ce qui supprime, par an, 10 000 à 19 000 kilomètres effectués dans sa Twingo ou dans son Duster et libère jusqu’à trois places de stationnement en ville. Quant au bilan carbone, il est quasi-nul.

A l’échelle nationale, il faudrait multiplier le nombre de pratiques par cent pour avoir un impact positif. D’où la mobilisation des acteurs publics et privés, dont Free2move qui est leader, pour encourager, développer cette pratique. Deux populations sont particulièrement concernées, les jeunes et les séniors. Ca tombe bien, il paraît que ce sont les tranches d’âge les plus partageuses….

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