Payées pour parler de règles

Payer pour parler de règles 

Une marque de sous-vêtements incite les athlètes à parler de leurs règles.

À quelques jours du coup d’envoi des Jeux Olympiques de Paris 2024, la marque de sous-vêtements Knix rappelle que les menstruations ne restent pas au vestiaire pendant les compétitions sportives. Selon une étude menée par la marque, 75% des athlètes femmes ont peur des fuites durant un match, et 64% disent se sentir mal à l'aise à l’idée de parler de leurs règles avec leur entraîneur. Plus frappant encore : une adolescente sur deux sèche les cours de sport pour cacher ses règles. Ou parce qu'elle est en proie à des crampes. Afin que celles-ci arrêtent de se sentir honteuses d'aborder ce sujet dans le milieu du sport, Knix tente de faire tomber les tabous en proposant de payer des athlètes pour qu'elles parlent de leurs règles. Tout simplement. Une grande nouvelle qu'elle fait savoir dans sa dernière campagne, "Sport Your Period", incarnée par l'ancienne footballeuse professionnel Megan Rapinoe, celle-ci incitant le plus grand nombre d'athlètes à parler publiquement de leurs expériences avec leurs menstruations, que ce soit par le biais de conférences de presse ou via leurs réseaux sociaux. Sur son site, l'entreprise s'engage à verser jusqu’à 2 000 $ aux athlètes âgées de 18 ans et plus en compétition entre le 16 juillet 2024 et le 8 septembre 2024. 

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