Les jeunes passent en mode responsable

Mode

L’Institut Français de la Mode et Première Vision Paris ont écouté les jeunes...

C’est connu, les jeunes ne font rien comme leurs parents. Et le secteur de la mode le prouve une nouvelle fois. Imaginez que vous preniez 6 000 jeunes, de 18 à 24 ans, et, de 25 à 35 ans, de cinq nationalités différentes (français, allemands, italiens, anglais et américains) et que vous leur demandiez ce qu’ils pensent de la mode responsable, d’après vous, que répondraient-ils ? Qu’ils se sentent engagés pour elle. Voilà le résultat de l’enquête qu’ont mené conjointement l’Institut Français de la Mode et Première Vision Paris. "Alors que l’ultra fast-fashion bouleverse notre secteur, nous avons voulu interroger les jeunes consommateurs sur leur consommation de mode, et plus particulièrement sur celle de la mode responsable" a expliqué Florence Rousson, présidente du directoire de Première Vision Paris. En conclusion, la jeunesse se tourne vers des pratiques de choix et d’achat de plus en plus durables, privilégiant des marques respectueuses de l’environnement et des conditions de travail.

Désormais, en France, un jeune sur deux achète un produit de mode éco-responsable. En Italie, ils sont 52,6% à le faire, et en Allemagne, 51,4%. Et plus ils sont jeunes, plus ils sont susceptibles de le faire : soit 58,9% des 18-24 ans en France, 64,9% en Allemagne, et, 65,7% au Royaume Uni. C’est donc un mouvement de fond qui émerge. Il va du sourcing des produits à la confection, et à la distribution des vêtements. Le choix des matières est essentiel pour déterminer la durabilité d’un vêtement, quel que soit le pays. En Italie, pour 46,7% des sondés, c’est même le premier facteur d’écoresponsabilité et le premier critère cité pour le choix d'une pièce. L’inclusion est aussi au cœur des préoccupations. En France, 52,4% des 18-24 ans interrogés disent choisir des marques qui promeuvent l’éthique et l’inclusion dans les conditions de travail, contre 26,3% du reste de la population.

Enfin, s’ils achètent moins de pièces, le prix est la première raison invoquée, notamment en France, les jeunes se disent prêts à actionner la carte bancaire s’ils sont informés sur la traçabilité et l’éthique qu’ils exigent pour leur garde-robe.

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