Erosion des médias éditoriaux : le graphique qui dit tout

Xavier Guillon DG de France Pub

Xavier Guillon, directeur général de France Pub

Xavier Guillon, DG de France Pub, analyse l’évolution de la part de marché des médias éditoriaux.

"Nous pouvons distinguer trois périodes majeures dans l’évolution de la part de marché des médias éditoriaux au sein du marché global de la communication, sur la base des dépenses nettes des annonceurs. La première période, allant de 1992 à 2000, montre une progression commune des médias éditoriaux (presse, télévision, radio et cinéma) et des médias non éditoriaux. Les volumes d’investissements nets des médias éditoriaux n’ont cessé de progresser durant cette période, passant de 6,8 à 9,5 milliards d’euros. De l’autre côté, les médias non éditoriaux connaissent une progression similaire passant de 13,8 à 19,9 milliards d’euros d’investissements. Le poids des médias éditoriaux reste quasi stable pendant ces années (entre 32 et 33 %)" explique Xavier Guillon, DG de France Pub dans un entretien paru dans le dossier AdForecast du CB News d'octobre

Graphique France Pub medias editoriaux

"Pendant la deuxième période qui se situe entre 2001 et 2008, les médias non éditoriaux continuent leur progression en atteignant 23,4 milliards d’euros. Les médias éditoriaux, eux, se stabilisent, ils sont à la fin de cette période aux mêmes niveaux d’investissements qu’en l’an 2000. L’écart se creuse donc entre les médias non éditoriaux et les médias éditoriaux, la part de ces derniers au sein du marché de la communication passant sous les 29% (contre 33 % en 1992). La troisième période, de 2009 à aujourd’hui, amplifie cette tendance...''

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Pour lire ce dossier, paru dans le magazine CB NEWS d'octobre 2024, vous pouvez l'achetez en ligne en version print ► ici et en version numérique ► .

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