Dans le bureau de Vincent Klingbeil

Vincent Klingbeil - Groupe EDG

On quitte le bureau du fondateur et président du groupe EDG avec trois présents : deux livres et un porte-bonheur. Extraits.

Généreux, hyperactif et visionnaire, Vincent Klingbeil est traversé par de multiples passions. Extraits de la rubrique reportage "Bureau de travail" parue dans le dernier CB News. Extraits.

" Rue de la Boétie dans le 8e arrondissement de Paris, le siège de European Digital Group (EDG) se déploie sur deux étages. Deux vastes appartements bourgeois avec parquets, moulures et verrières art déco. Le bureau de son fondateur n'occupe pas la plus vaste pièce. « Il y avait de bonnes ondes dans cette pièce », explique Vincent Klingbeil, évoquant une propension supposée à l'irrationnel. « Je vais toujours dans les locaux des entreprises qui m'intéressent. La moitié de moi-même est de nature instinctive. » Nous n'aurions pas parié sur les ondes et l'irrationnel. En cinq ans, son groupe a atteint les 250 millions d'euros de chiffre d'affaires, un EBITDA à 20 % et 1 700 collaborateurs répartis dans 25 filiales (Follow, Orès, Semantiweb, DigitalProd, Kindai, lesBigBoss, Aura…). D'ici 2030, c'est le milliard d'euros que vise Vincent Klingbeil. Une ambition mûrement réfléchie. Ici, ce qui surprend, à première vue, c'est une mosaïque d'éléments - a priori - très différents les uns des autres. Un premier pas dans son bureau et l'œil est accroché par un très bel échiquier posé sur une table basse. Un plateau de championnat du monde. « C'est le seul jeu dont je ne me lasse pas. J'y joue deux heures par semaine avec un maître. » Il joue au niveau 1 700 Elo [ndlr : un niveau de compétition] et cite Garry Kasparov : « Se faire confiance, c'est avoir confiance en sa stratégie et ses instincts. » Sur un mur, d'autres petits carrés mordorés accrochent l'œil. C'est « Gold Mine », une toile signée Edwina Bassil, la head of M&A d'EDG. C'est aussi la première collaboratrice d'EDG. Elle expose à Madrid, New York, Miami... « Je soutiens toujours les artistes. Les œuvres d'Edwina Bassil ont séduit une trentaine de personnes qui sont passées dans mon bureau. Je précise que je ne prends aucune commission ! » Il avoue avoir un « truc » avec les artistes et n'accepte aucune invitation par exemple. « Le travail d'un artiste se rémunère toujours. » Cet ancien avocat d'affaires a voulu créer assez tôt dans sa carrière. Et dans sa vie personnelle, sans doute. Les deux univers sont liés ici. La pop culture est très présente dans cette pièce avec des dizaines de Funko Pop. On les reconnaît presque tous. Il y en a même une qui lui ressemble sur son bureau. « Je dois en avoir six cents chez moi » .../...

Pour découvrir ce "Bureau de travail" dans sa totalité, paru dans le magazine CB NEWS de septembre 2024, vous pouvez l'achetez en ligne en version print ► ici et en version numérique ► .

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