Bel : retour à jurassique parc

Tourbières

Le groupe Bel a inscrit dans sa politique RSE la restauration des tourbières du Jura.

L’hiver, cette nature-là est le paysage rude, mystérieux d’un roman noir. Ou blanc. L’été, elle devient le royaume des elfes et des fées. On connaît mal les tourbières du Jura. A tort. Lamoura, Nanchez… Ces paradis sauvages méritent beaucoup. Géologiquement apparues il y a environ 14 000 ans, longtemps utilisées comme combustible, outre leur biodiversité de flore et de faune, elles représentent un enjeu pour le climat. Elles jouent un rôle essentiel dans la préservation de l’eau et, surtout, sont la réserve d’un tiers du carbone stocké dans les sols du globe. Les protéger, les réhabiliter est un enjeu crucial pour notre avenir.

Comme beaucoup d’entreprises, on pourrait d’ailleurs en faire un panorama, le groupe Bel a inscrit dans sa politique RSE leur restauration. Son ancrage historique locale légitime l’action de cette entreprise qui a, entre autres, dans son portefeuille La Vache qui Rit et Babybel. Elle s’est associée avec le Conservatoire d’espaces naturels de Franche-Comté, les établissements publics d’aménagement et de gestion d’eau pour restaurer plus de quarante tourbières d’ici 2030. En toute cohérence, Bel balaie aussi devant sa porte. Le groupe s’est engagé dans sa propre décarbonisation par la neutralisation carbone de ses usines d’ici l’an prochain et de l’ensemble de sa chaîne de valeur d’ici 2050. Pour atteindre cet objectif, il a mis en place une stratégie de séquestration de ses émissions résiduelles et incompressibles en choisissant et soutenant des projets à impact positif environnementaux, sociaux et économiques. Ce qui représente un investissement annuel de dix millions d’euros. Ce qui fait de lui l'un des premiers acteurs mondiaux activement engagés dans cette voie. Et en doublant la vitesse de réhabilitation des tourbières, il participe à leur conserver leur incroyable beauté jurassique.

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