The Economist consolide
C'est une première dans la presse internationale, les bureau américain et britanniques ABC, équivalents de l'OJD, on publié un " rapport de médias consolidé " (CMR) au niveau mondial pour The Economist. Il s'agit en fait de mesurer la diffusion payée du magazine sous toutes ses formes, qu'il s'agisse de papier et numérique. Ainsi, la diffusion payée de l'hebdo fondé en 1843 s'élève à 1 554 948 au premier semestre 2012 qui comprend 88 000 abonnements numériques payants vendus séparément de l'édition papier aussi bien pour les éditions « replica » (qui reproduisent la version papier pub comprise) que « non replica » (dans lesquelles la publicité est spécifique). Le lectorat actif sur les éditions digitales représente 630 000 lecteurs chaque semaine, dans le monde.
On peut parler de stabilité de la diffusion papier puisque la baisse se limite à 1,5% ", estime Myriam Vergne, directrice des ventes de The Economist pour l'Europe continentale. En période de crise, le résultat est des plus honnête, d'autant plus que le versant digital marque une nette progression avec " 80% de nouveaux acheteurs, dont une bonne partie en Asie ", poursuit Myriam Vergne. Pour l'heure le papier résiste donc plutôt bien, là où l'un des grands acteurs de ce marché, Newsweek s'apprête à arrêter son hebdomadaire. " Nous aurons encore des lecteurs sur le papiers et de plus en plus sur le digital ", estime la directrice des ventes. Tout support confondus, les revenus de The Economist se répartissent à 50/50 entre la diffusion et les revenus. Sur 100 abonnés, 50 souscrivent à l'offre complète, papier et digital, l'autre moitié choisissant soit le papier, soit la version numérique.
Cette audience, qui représente 31,8 millions de pages vues, est encore complétée par les 4,75 millions de followers sur les réseaux sociaux. " Les réseaux sociaux nous permettent surtout de donner une image différente de notre marque. Pour ceux qui ne la connaissent pas, The Economist est un journal statutaire et sérieux, ce qu'il est mais pas seulement. Facebook et Twitter permettent d'approcher la marque différemment" conclut Myriam Vergnes.