Le vert sent bon
Peut-on créer un parfum qui soit vert, durable, bon pour la planète, et qui a tous les codes du luxe ? C’est le challenge que s’est donné Tiphaine Cogez Cousseau. Il lui a fallu quatre ans pour que ce défi prenne forme et se traduise en une maison de haute parfumerie engagée, Brume Orpin. Brume Orpin parle de « haute parfumerie engagée », car elle a vraiment poussé ses exigences à l’extrême, s’appuyant autant sur les savoir-faire français que sur des technologies industrielle avancées. Pour composer ses cinq parfums, Tiphaine Cogez Cousseau s’est appuyée sur la société de composition Symrise. Chaque fragrance marie des ingrédients naturels, comme le genêt des sables, à des accords de chimie verte, tel l’Ecomusk. Toutes les matières premières sont issues soit de cultures françaises soit du bassin méditerranéen, autant pour valoriser les terroirs locaux que maîtriser l’empreinte carbone. Aucune note ne vient du bout du monde, pas d’ylang-ylang, de cardamone ou de vanille…. Chaque fragrance sort des entiers battus des tendances du moment, invite à redécouvrir des valeurs de partage, l’authencité, et la transmission. Theor est ainsi le parfum des liens. Les flacons sont en verre recyclé teinté dans la masse d’une peinture Algo Paint bisourcé à base d’algues françaises. Ils sont rechargeables et ont préféré un gravage à l’étiquette afin d’éviter aussi tout additif d’émaux ou de laque. Les bouchons sont en galalithe, soit de la caséine de lait, mariant ainsi l’ancestral et le moderne. Pour minimiser l’impact environnemental, les coffrets sont en liège expansé et les papiers sont du Canson. En somme, tout est beau, brut et raffiné à la fois.