Partir en travances
Vous vous demandez ce que c'est que ce néologisme ?
En anglais, on dit « workation ». En français, on dit « travances ». C'est la contraction entre travail et vacances. Cette hybridation de nos boulots, qui concerne plus particulièrement certains secteurs, certains métiers, dont ceux que la tech, n’est pas un nouveau modèle de télétravail. Il ne s’agit pas de partir s’installer à Marseille et de switcher l’open space de sa boîte par un coworking ensoleillé, mais d’associer l’utile à l’agréable.
Deux possibilités : soit on prolonge ses vacances - hors congés payés - dans une ville que l’on a d’abord élue comme villégiature, soit, durant quinze jours par exemple, on décide de faire ses valises, et d’aller bosser ailleurs. Selon IWG, qui est le plus grand opérateur mondial de solutions de travail flexible à l’international, avec plus de 4 000 bureaux disponibles dans plus de 40 pays, le travance est une réelle évolution du rapport au travail. Pour 74% de son panel de sondés, il est devenu un facteur significatif de choix lors de la recherche d’un nouvel emploi. Ils sont tout aussi nombreux à estimer que cette liberté de travailler n’importe où augmente de manière significative leur bien-être au travail. Mais partir où ? Pas forcément là où le soleil brille …
En 2024, Barcelone a été détrônée par Budapest. La capitale hongroise coche toutes les cases. Viennent ensuite Rio de Janeiro, Pékin et Lisbonne. Si vous voulez anticiper celles qui émergent, les voici : Austin au Texas pour sa scène techno, Podgorica en Montenégro pour sa communauté de start-up, Marrakech qui a puissamment développée ses infrastructures tertiaires, et La valette, à Malte sans doute pour sa zone franche. Ces classements ont été réalisés seront une grille de dix critères : le climat, les transports, le coût de la vie , la vitesse de débit internet mais aussi la durabilité et la disponibilité de bureaux. On en parle demain à sa DRH ?