Les investissements publicitaires locaux s'élèvent à 10,5 milliards d’euros en 2023
Le marché publicitaire local représente 10,5 milliards d’euros en 2023, selon l’Observatoire des investissements publicitaires locaux, présenté le 29 mai par l’association Les Relocalisateurs. Ce marché a augmenté d’environ 3% sur un an. Il représente ainsi une part de 31% des investissements publicitaires globaux.
Près de 610 000 annonceurs locaux investissent dans le local. Dans le détail, la répartition des investissements médias locaux (7,9 milliards d’euros), des annonceurs locaux ou régionaux, se concentre à 36% sur le digital, 24% sur les 5 médias (la presse écrite, la télévision, la radio, le cinéma et l'affichage) et 40% sur les autres médias comme la promotion ou le marketing direct. Le support privilégie reste internet (65,8%) qui est suivi par les annuaires (47,3%) et la promotion (22,3%). À noter, 13,2% des annonceurs locaux, qui communiquent localement, le font dans la PQR. Cela représente 80000 annonceurs en France. Parmi les secteurs d’activités les plus représentés se trouvent l’immobilier, la distribution spécialisée et le GSA. Ils sont environ 4000 annonceurs nationaux à faire le choix du local.
La répartition des investissements publicitaires locaux (2,6 milliards d’euros) des annonceurs nationaux est assez similaire au marché précédent : 36% pour le digital, 19% pour les 5 médias et 45% pour les autres segments comme la promotion. Près de 42,9% des annonceurs ont recours à la TV et au cinéma, suivent l'événementiel et le RP (19%) ainsi que la promotion (8,5%).Le recours à internet reste majoritaire avec 74%, suivi par l’affichage (60%) et le marketing direct.
Des résultats "bien orientés"
“Les résultats sont bons et bien orientés”, souligne François Liénart, responsable de la stratégie data du groupe CoSpirit, et membre de l’association. Dans l’ensemble, les spécialistes soulignent la reprise du local, le développement continu du digital, mais également la hausse de la TV et du cinéma. Dorothée Caulier directrice générale du groupe CoSpirit ajoute : “avant, il était nécessaire de faire de la pédagogie pour convaincre (sur le local), alors qu'aujourd'hui, la demande émane des clients.”