Les soldes démarrent ... dans le flou

Magasin

Mercredi 20 janvier à 10H30 aux Galeries Lafayette boulevard Haussmann à Paris, il n'y a pas foule. Ni à l'extérieur, ni à l'intérieur. Certes depuis que la jauge est mise en place, on ne se marche pas dessus et c'est tant mieux. Car les vendeurs sont très disponibles et multiplient les attentions. Très efficace cette écoute pour passer à la caisse... Mais "pas foule" ne signifie pas désert non plus pour ce premier jour des soldes d'hiver qui durera quatre semaines. Environ 73% des Français comptent profiter des soldes d'hiver, contre 80% l'an dernier, selon un sondage Spartoo/Ifop réalisé au début du mois. Point positif : ils prévoient de dépenser en moyenne 197 euros, soit un budget quasi équivalent à celui de l'hiver dernier. Les soldes d'hiver "vont être un rendez-vous extrêmement important pour pouvoir atterrir" après une année 2020 très éprouvante pour les commerçants, observait récemment Céline Choain, spécialiste du secteur mode et distribution au sein du cabinet Kea & Partners citée par l'AFP. Si certains secteurs comme l'équipement de la maison, est parvenu à tirer leur épingle du jeu, d'autres ont particulièrement souffert, comme l'habillement. Les enseignes de ce secteur ont perdu près d'un quart de leur chiffre d'affaires annuel (22,6%), selon une étude du cabinet Retail Int. et de l'Alliance du commerce, qui rassemble l'Union du grand-commerce de centre-ville, la Fédération des enseignes de l'habillement et la Fédération des enseignes de la chaussure. Enfin, selon Eulerian, qui a mené une étude mi janvier, 68% des répondants vont modifier leurs habitudes de consommation durant les soldes à cause du couvre-feu et de la crise et la moitié compte privilégier les soldes sur internet pour ne pas attraper ou transmettre le Covid.

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