Crocodile Inside : Lacoste toujours en haute tension amoureuse
Aurélie Scalabre et Olivier Aumard, le team créatif de Betc, signent le nouvel opus de "Life is a beautiful sport" pour Lacoste. "Crocodile Inside" est plus urbain et plus nerveux. "L'hymne à l'amour" d'Edith Piaf ajoute encore plus de tensions. Tant mieux.
Après Timeless, Lacoste est de retour avec Crocodile Inside. Une campagne mondiale plus nerveuse et urbaine avec deux jeunes acteurs césarisés Oulaya Amamra et Kevin Azais. Aurélie Scalabre, directrice artistique et Olivier Aumard, concepteur-rédacteur de Betc expliquent leurs choix créatifs.
Life is a beautiful sport se fait plus "centre ville". Une urbanité très française. Ou n’est ce qu’une impression ?
Aurélie Scalabre et Olivier Aumard : "après une campagne qui célébrait l’intemporalité du polo Lacoste avec l’épopée d’un couple à travers les décennies, il y avait une volonté de revenir sur quelque chose de plus ancré dans le quotidien, plus proche de la vie réelle. Car après avoir passé l’épreuve du temps, l’élégance Lacoste est ici à l’épreuve de la vie. Pour ce qui est de la "Frenchness", elle fait partie intégrante de l’ADN de la marque et nous veillons à ce qu’elle soit présente dans toutes les campagnes. Avec ce film, compte tenu du point de départ de l’histoire, l’appartement d’un couple, et du rayonnement mondial de la campagne, il était naturel d’opter pour un appartement parisien, et ainsi de rappeler que Lacoste est une marque française avec toutes les valeurs que cela implique".
Le choix de ces deux acteurs primés, à priori éloignés de la marque, étonne. Est-ce une volonté de la marque de toucher une autre cible ?
Aurélie Scalabre et Olivier Aumard : "Il n’y avait aucune volonté particulière de prendre des acteurs connus, mais comme dans les précédents films, The Big Leap et Timeless, nous avons eu l’agréable surprise et l’honneur de voir de grands acteurs primés passer le casting. Cela s’explique certainement par l’attrait de la marque et le craft des précédents films qui s’approche de la qualité d’un long métrage. Oulaya Amamra et Kevin Azais se sont rapidement imposés et nous ont réellement bluffés de par leur talent mais aussi leur implication dans un tournage physique, éprouvant et très intense".
Aviez-vous déjà travaillé avec Megaforce ? Pourquoi eux ?
Aurélie Scalabre et Olivier Aumard : "c’est la première fois que nous travaillons avec Megaforce, mais suivons leur travail depuis un long moment. Certaines de leur campagnes multiprimées, comme la dernière pour Nike, Nothing beats a londoner, témoignent d’une fraîcheur et d’une maîtrise des effets spéciaux dont nous avions besoin pour ce film. Ils se sont impliqués à 100% pendant de longs mois jusqu’aux derniers détails de la post prod qui a été faite à Londres".
« L’hymne à l’amour »...C’est un choix radical pour une campagne internationale. C’est un risque ? Ou pas ?
Aurélie Scalabre et Olivier Aumard : "dès l’écriture du script, l’hymne à l’amour s’est imposé comme une évidence. Le décalage entre une scène de dispute et cette déclaration d’amour chantée par la voix incomparable d’Edith Piaf renforce l’intensité et l’émotion du film. Piaf l’avait également chantée en anglais mais nous avons décidé de conserver la version française dans l’ensemble des pays car même sans comprendre l’intégralité des paroles, le message et l’émotion passent".