Slip Français et Tam Tam
Ringard le slip ? La question fait rigoler Guillaume Gibault qui a lancé le Slip Français en 2011 et qui s’enorgueillit aujourd’hui d’un CA – qu’il escompte doubler cette année– de 300 000 euros et de 20 000 « porteurs de slips ». Convaincu d’avoir créé une vraie mode du slip ? « On est quand même un poil plus trendy que les autres marques » estime cet entrepreneur qui érige Superdupont en héros des temps modernes.Et le fait que Princesse Tam Tam, qui vient de choisir la marque pour lancer, à l’occasion de la St Valentin, le coffret exclusif Love Révolution, en est la preuve.
Lancée suite au défi d’un copain « Tu peux tout vendre sauf des slips ! », la marque s’est offert de jolis coups médias avec BETC – plus particulièrement son Betc Startup Lab – : un détournement de campagne présidentiel ou la vidéo « surprise du chef ». Des coups qui provoquent « des chiffres d’affaires 5 à 10 fois plus importants les jours où ils sont lancés » avoue Guillaume Gibault. Et d’ailleurs il mitonne de nouveaux produits effet buzz garantis. Comme le slip qui sent bon, et qui sera lancé en mai. Pour se la jouer 2.0, l’entreprise récoltera des fonds via le financement participatif sur My Major Company. Un film à nouveau issu des cartons de BETC pourrait voir le jour pour l’occasion. D’autres projets ? « Un partenariat avec la marque Claudie Pierlot et une ligne de maillots de bains, 100% français aussi ». C’est certain, le mot « Slip » a acquis des lettres de noblesse qu’il n’a finalement jamais eues. Comme en témoigne aussi la toute nouvelle web série d’Athéna qui fait la fête aux «génies du slip», signée d’Havas 360.
