Stairway to Paris : l'oeuvre murale géante d'Havas Paris
Depuis janvier, Havas Paris travaille en catimini sur un vaste chantier: ses cages d'escaliers qui quittent définitievement le monde de la grisaille. L'agence y a déployé une oeuvre murale #StairwaytoParis. Réalisée par une quinzaine de street artists aux influences variées, accueillis en résidence artistique pendant plus de 3 mois, cette fresque d’environ 3 000 m2 égaye d'une touche particulière le territoire de l’agence située à Puteaux, au sein du Havas Village. Invités à donner libre cours à leur inspiration pour habiller les murs des escaliers jusqu’ici peu empruntés, Popay dit «le Goya du graffiti», Brusk, Gris1 mais aussi Retro ou Arnaud Liard s'y expriment. L’Illustratif et le Graffuturism côtoient ainsi l’Architectural et l’esprit Old School sur trois étages et quatre cages d’escalier. Initié avec la collaboration du studio Riofluo, Stairway to Paris est visible sur Google Street View ainsi que sur le Tumblr dédié stairwaytoparis.tumblr.com. L’œuvre murale fera également partie de la programmation du prochain festival d’art urbain Rue–Stick qui se tiendra les 4 & 5 juillet à Puteaux. A cette occasion, l’agence ouvrira ses portes au grand public.
L'art vu par Havas Paris
Après la réalisation du court-métrage « Bonne année Charles » pour ses vœux 2015, la création de la Havas Hall Gallery en ses murs, l’exposition Inside Out avec JR et aujourd’hui Stairway To Paris, Havas Paris travaille actuellement à la réalisation d’une exposition éphémère qui fera le lien entre marques et images au prochaines Rencontres photographiques d’Arles. « Derrière Stairway To Paris, c’est bien la personnalité et le modèle d’une agence intégrée qui s’expriment». expliquent Agathe Bousquet et Christophe Coffre. «Plus ici qu’ailleurs, on se préoccupe des flux, à même de favoriser les échanges entre tous les experts et les disciplines de l’agence». “Nous souhaitions insuffler une énergie créatrice dans un espace fréquenté par tous, mais d’ordinaire délaissés par les architectes» explique Thierry Grouleaud, directeur général adjoint et initiateur du projet.