Paiement mobile : Lyf plus près des annonceurs

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Frédéric Leclef, directeur général délégué de Lyf

Ce n’est plus vraiment un secret. L’omniprésence du smartphone a profondément changé nos comportements de consommateurs. Et cela a, bien entendu, généré bon nombre de challenges pour le secteur du retail dans son ensemble. Depuis maintenant 4 ans, la Fintech française spécialisée dans le paiement mobile augmenté Lyf, œuvre pour le compte des 2 millions d’utilisateurs de son appli, dont 400 000 actifs par mois selon des données AppAnnie (pour 4 millions de téléchargements), à la simplification extrême de leurs expériences d’achat. « Le parcours client est le différenciateur majeur de l’expérience client par rapport aux pure players que l’on peut aujourd’hui utiliser avec une facilité déconcertante », explique à CB News Frédéric Leclef, directeur général délégué de Lyf. En permettant à ses utilisateurs d’importer notamment cartes de fidélité, tickets-restaurant et autres coupons de réduction dans l’appli, Lyf Pay se pose en collecteur « de la connaissance clients portée par l’appli qui va permettre à nos partenaires d’améliorer la précision de l’animation commerciale au plus près de l’acte d’achat. Tout cela nous rapproche du retail media », précise-t-il.

Pour l’heure, Lyf Pay se singularise en proposant 3 types de services. Le « communautaire » qui permet l’échange d’argent de particulier à particulier (de l’argent pour un proche, un remboursement, organiser une cagnotte, etc.) ; le « paiement enrichi » qui simplifie la transaction en point de vente et en ligne avec des moyens de paiement intégrés préalablement, générant dans les faits un QR code de règlement ; le 3ème service de « parcours d’achat » permet quant à lui de « remonter dans le cycle de vie du consommateur en intervenant dès la conception du panier », souligne M. Leclef. Ce véritable « scan & go » offre ainsi la possibilité de faire des achats dans un magasin physique, en scannant les produits, payer et sortir sans passer par la caisse. « Il y a une véritable hybridation du monde du e-commerce et du monde de proximité », insiste le dirigeant. Fin juin, à la faveur des chassées-croisées de l’été, annonce-t-il, il sera possible de faire des achats sur les aires de repos d’autoroute Total.

Trois nouvelles offres publicitaires

Forts de plus de 6 000 enseignes nationales (Carrefour, Auchan, Franprix, Monoprix, Casino, Le Printemps, Citadium, Kaporal, Brico Dépôt, etc.) et de plus de 35 000 points de vente indépendants, l’appli utilisée 2,2 fois par semaine en moyenne par ses détenteurs entend aujourd’hui passer à un cap supérieur de son développement en proposant aux annonceurs une nouvelle suite de solutions publicitaires. « Nous nous appuyons sur une qualification client fine », rappelle Frédéric Leclef. La société dispose en effet concrètement d’une vraie connaissance socio-démographique (vrai nom, prénom, date de naissance, etc.) puisque « nous sommes un moyen de paiement et que nous devons justifier tout cela auprès des autorités compétentes », avance-t-il. De même, Lyf, via les cartes de fidélité intégrées par ses utilisateurs connait leurs centres d’intérêt et puis, bien sûr, est en mesure d’analyser des éléments comportementaux selon les mouvements des utilisateurs de l’appli.

De quoi dès juillet prochain, lancer différentes offres, telles que « Lyf Deal » qui permet la prolongation des temps forts commerciaux d’un annonceur « sur une nouvelle communauté, en complément d’une activité classique », pointe le directeur général délégué. « Nous sommes là dans une offre d’Acquisition », ajoute-t-il. « Il n’y a pas de démarches intrusives puisque les prospections sont faites dans l’appli elle-même : ni SMS, ni mail ». L’offre « Lyf stim’ », quant à elle, a pour objectif de simplifier l’adhésion « en deux clics » à un programme de fidélisation de l’annonceur en partant de l’interface Lyf. Enfin, « Lyf Boost », se veut « plus atypique et sur-mesure » qui permet de mettre en place des dispositifs de gamification. De quoi permettre à l’annoncer d’animer une communauté autour de ses produits. Dans cette offre, « il y a à la fois la notoriété, la vente, et la visite en magasin », se réjouit M. Leclef. Pour chaque campagne, quoi qu’il en soit, un plan d’activation de la communauté in-app et hors app est construit sur une durée moyenne de 3 semaines. L’annonceur pourra même éventuellement s’appuyer sur un studio interne de création.

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