Vivendi entame une réflexion sur la scission de ses activités en plusieurs entités

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Arnaud de Puyfontaine, CEO du groupe Vivendi

Dans un communiqué mercredi soir, le groupe Vivendi indique qu’il étudiait l’opportunité de mettre en place un projet de scission de ses activités en plusieurs entités. Il met ainsi en avant que depuis 2021, il « subit une décote de conglomérat très élevée, diminuant significativement sa valorisation et limitant ainsi ses capacités à réaliser des opérations de croissance externe pour ses filiales ». Afin de notamment permettre à ses filiales Canal+, Havas ou encore Lagardère de saisir de « nombreuses opportunités d’investissement », Vivendi entend « libérer pleinement le potentiel de développement de l’ensemble de ses activités ».

Dans les faits, le projet de scission de la société en plusieurs entités, qui seraient chacune cotées en Bourse, serait donc structuré autour de Canal+ qui se « positionne favorablement pour exploiter d'autres opportunités de consolidation à l'échelle internationale » mais également de Havas qui pourrait ainsi ouvrir la « la voie à une accélération de son développement et à la poursuite de sa transformation réussie ». Le groupe Vivendi envisage également de laisser toute sa place à une société d’investissement qui détiendrait des participations financières cotées et non cotées dans les secteurs de la culture, des médias et du divertissement. « Elle inclurait notamment la participation majoritaire dans le groupe Lagardère », précise-t-il encore.

« En temps voulu »

Elle mènerait en outre « une politique active de développement de l’ensemble de ses participations et serait concentrée sur la création de valeur et le retour de capital à ses actionnaires à travers une rotation effective de son portefeuille et une politique de réinvestissement ciblée ». Au final, ambitionne Vivendi, ce projet de scission donnerait à l’ensemble des activités « les moyens humains et l’agilité financière nécessaires à leurs développements, mais devra aussi « démontrer sa valeur ajoutée pour l’ensemble des parties prenantes et comporter une analyse des conséquences fiscales des différentes opérations envisagées ». Un point sur l’avancement de l’étude de ce projet de scission, et de sa faisabilité, sera fait « en temps voulu », sans plus de précision de la part du groupe Vivendi.

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