Télé.visionnaire (FranceTV Publicité) dans ses baskets pour les JO de Paris 2024

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(© Eric Legouhy)

Le nombre de jours qui nous sépare de l’événement se compterait presque sur les doigts. Parce qu’à l’échelle d’un événement planétaire comme les Jeux Olympiques et Paralympiques qui se dérouleront à Paris en 2024 (respectivement du 26 juillet au 11 août et du 28 août au 8 septembre), les compétitions… c’est presque demain. Passé le frisson dans le dos des futurs protagonistes que seront en premier lieu les athlètes, ce sera également le cas pour les partenaires, les marques et bien évidemment les médias et son diffuseur TV en clair exclusif : France Télévisions. L’opportunité pour la régie publicitaire du groupe audiovisuel public, France TV Publicité, de faire de sa manifestation « Télé.visionnaire », quatrième du nom le 17 janvier dernier, une matinée dédiée aux sports, sur le thème « Le sport, terrain d’avenir ». Un titre où, au final, tout est dit.

Un événement mondial, donc, dont les enjeux tous azimuts ne sont pas pour déplaire à la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, car le « sport crée de la joie et du commun » à l’heure où les antennes du groupe diffusent déjà pas moins de 65 disciplines et ont « multiplié par quatre » les retransmissions sportives en régions. La directrice générale de FranceTV Publicité, Marianne Siproudhis, abonde : « le sport nous définit tous ensemble en tant que société » tandis que pour Stéphane Sitbon-Gomez, le patron des programmes et des antennes du groupe, « le sport rassemble toutes nos missions ». De quoi philosophiquement plaider pour un événement très attendu, monopolisant l’attention du monde en plein cœur de l’été 2024. Pragmatiquement, comme aime à le rappeler Tony Estanguet, le président du Comité d’organisation des JO, 96% de son budget est « de l’argent privé ». Les marques ne sont en effet pas restées insensibles à l’aura de l’événement en devenant des partenaires. Si selon Stéphane Pallez, présidente de FDJ, sa société accompagne le sport « depuis 40 ans », des JO à Paris seront l’occasion de valider « un engagement dans la durée dans lequel nous y mettrons nos valeurs », en capitalisant sur un maillage complet de l’Hexagone via ses 30 000 points de vente. Sanofi qui par la voix de sa présidente France, Audrey Derveloy, concède un ralliement récent à ce monde du sport, entend faire des JO de Paris un levier de communication interne pour ses collaborateurs, sans égal. « Nous avons lancé un appel au volontariat pour être présent sur ces JO, nous avons eu 11 000 candidatures venant de collaborateurs du monde entier », indique-t-elle. Pour Véronique Penchienati, la DG international de Danone, ce seront « plus de 2 millions de ses produits fournis aux athlètes », des produits locaux « majoritairement », assure-t-elle. Avec en ligne de mire, ou en creux, la volonté de mettre les Français aux sports. C’est d’ailleurs « une volonté commune des partenaires des JO », relève-t-elle, assurant que « nous y réfléchissons ». Une volonté partagée par Carrefour, autre partenaire, qui s’appuiera sur son mantra « nourrir les espoirs » en fournissant lui aussi des produits frais et en tablant sur une mobilisation importante de ses collaborateurs qui ont été incité à faire part de leur routine sportive dans des posts, en interne. « Nous avons le maillage parfait pour faire rayonner l’événement », pointe ainsi Laurent Vallée, secrétaire général et directeur exécutif de la zone Europe du Sud au sein de l’enseigne de distribution. Puis, le groupe hôtelier Accor misera quant à lui sur son expertise des flux importants de clients, qui l’a déjà vu exercer ses compétences lors de la dernière Coupe du Monde de football au Qatar, comme un air de répétition plus que général. De son côté, Orange mobilise d’ores et déjà 1 000 collaborateurs pour « connecter tous les sites de Paris 2024 », selon Pierre-Louis de Guillebon, CEO d’Orange Events, aussi bien pour assurer la couverture mobile que le transport des images audiovisuelles. « Nous travaillons également sur un projet de 5G privative », indique-t-il, permettant, par exemple, d’être au première loge lors de la très attendue cérémonie d’ouverture sur la Seine.

Mais les Jeux Olympiques et le sport, ce ne sont pas que les marques… Le sport, c’est également un terrain d’innovation technologique, sujet d’une seconde table ronde. Un « terrain phénoménal » confirme Laurent-Eric Le Lay, directeur des sports de France Télévisions. « Nous innovons en permanence. Sur le nombre de caméra, les angles de prise de vue, le son… Chaque événement sportif est une opportunité », s’enthousiasme-t-il. Historiquement, rappelle pour sa part Yann Le Moenner, DG d’Amaury Sport Organisation (ASO), société organisatrice du Tour de France cycliste, les événements sportifs ont été créé par des médias « pour vendre du papier ». Alors, cette course mythique, c’est aujourd’hui « 7 images à gérer en temps réel » et « 2 500 contenus par jour ». Un événement sportif est en soi un véritable écosystème « à gérer », souligne-t-il. Du pain sur la planche pour des Jeux Olympiques à la maison, donc...

Pour retrouver le replay de la 4ème édition de Télé.visionnaire, c'est ici.

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