La Revue dessinée dans l’escarcelle des éditions Casterman

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Les éditions Casterman ont annoncé mercredi qu'elles reprenaient La Revue dessinée, éditeur spécialisé dans le journalisme en bande dessinée.

La Revue dessinée et Tope "rejoignent les éditions Casterman", a indiqué dans un communiqué Casterman, filiale du groupe Madrigall, numéro trois français de l'édition (Gallimard, Flammarion, POL, Minuit, etc.). La Revue dessinée est née sous forme de trimestriel en 2013, avec déjà à l'époque comme investisseur Futoropolis, une autre maison de BD de Madrigall.    Topo est un bimestriel qu'elle a lancé en 2016 à destination des adolescents. "Notre maison intègre à ses équipes les rédactions de ces deux revues. Ensemble, elles poursuivront leur activité pour publier des ouvrages fidèles à l'exigence éditoriale de Casterman et l'expertise journalistique de La Revue dessinée", a indiqué Casterman. Les termes financiers de l'opération n'ont pas été divulgués, ainsi que la répartition du capital avant ce rachat. Les éditions Delcourt sont ainsi devenues actionnaires en 2017, entre autres. La Revue dessinée, outre le trimestriel, édite des BD en volume. Casterman cite comme succès "Les Algues vertes, l'histoire interdite" d'Inès Léraud et Pierre Van Hove en 2019 (co-édité avec Delcourt), ou "Capital et idéologie" de Thomas Piketty, Claire Alet et Benjamin Adam en 2022 (co-édité avec le Seuil).

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