Des parlementaires de neuf pays, dont la France, signent une charte contre les dérives d’internet
La sénatrice Catherine Morin-Desailly, présidente de la commission de la Culture, de l’Education et de la Communication de l’institution, vient de participer, à Londres, aux travaux de la « grande commission internationale » réunissant des parlementaires de neuf pays sur les « dérives de l’internet ». Cette nouvelle commission, présidée par le député britannique Damian Collins, a « très vivement déploré le refus de Mark Zuckerberg, président de Facebook, de venir s’exprimer sur les multiples questions posées par les pratiques de son entreprise » alors que « face aux questions très précises des parlementaires, les réponses du vice-président (chargé) des affaires publiques de Facebook, Richard Allan, n’ont pas permis de lever les interrogations », souligne un communiqué. Dans la foulée, cette « commission internationale » a vu ses membres établir « une liste de grands principes, rassemblés dans une charte qu’ils ont tous signée », précise-t-il encore.