Euro de football : David Larramendy explique la stratégie commerciale de M6 Publicité
L’Euro de football débutera ce vendredi 11 juin pour un mois de compétition. M6 diffusera au total 11 matches, dont 6 matches de groupe, deux 8ème de finale, un quart de finale (le match des Bleus en cas de qualification), le second choix des demi-finales et la finale. Après, mardi, la régie publicitaire de beIN Sports, chaine qui diffusera l’intégralité de l’événement, TF1 Pub mercredi, CB News a demandé à David Larramendy, directeur général de M6 Publicité de dresser un état des lieux commercial et publicitaire entourant l’Euro pour M6. Interview exclusive.
CB News : À quelques jours du début de l’Euro de football sur votre chaine, votre planning de réservation de tous vos espaces publicitaires est-il plein ou en passe de l’être ?
David Larramendy : Oui, nos taux de remplissage sont très bons et tous nos dispositifs de parrainage et de digital sont vendus : l’Euro s’annonce comme un succès, dans la lignée de celui de 2016. Espérons maintenant que la France aille aussi loin !
CB News : Constatez-vous de la part de vos clients-marques un regain d’enthousiasme et/ou d’optimisme lié à cet événement ?
David Larramendy : Absolument. L’Euro est le 1er gros événement sportif de la sortie de crise et les annonceurs souhaitent s’y associer d’autant plus que la consommation repart très fort. Ce type d’événement incarne parfaitement les forces du média TV : puissance, couverture instantanée, émotion, live, écoute conjointe, … les annonceurs sont enthousiastes. Et les audiences du match de l’équipe de France opposant la France à la Bulgarie sur M6 mardi soir avec plus de 7 millions de téléspectateurs montrent qu’ils ont raison !
CB News ; Vous a-t-il fallu affiner vos offres et vos dispositifs, ces derniers mois, pour encore mieux coller à la situation économique des marques en constante évolution pendant cette période de crise sanitaire ?
David Larramendy : Si nous avons échangé au quotidien avec nos partenaires tout au long de cette crise pour les accompagner, le dispositif Euro quant à lui est resté identique à celui que nous avions proposé au marché l’année dernière. Il est performant, permet de répondre à tous les types de demandes, de budget, sur tous les devices.
CB News : Avec cette situation économique, y-aura-t-il de nouveaux annonceurs, petits ou grands, par rapport à la Coupe du Monde 2018 en Russie et/ou le championnat d’Europe 2016 en France ? Un tel événement draine-t-il surtout les plus gros/importants annonceurs ?
David Larramendy : Les grands annonceurs sont à nouveau présents comme sur chacun de ces événements. On voit en parallèle un fort développement de nouveaux secteurs : c’est le cas de beaucoup de sociétés du digital, des films ainsi que des plateformes vidéo et des réseaux sociaux.
CB News : Côté revenus publicitaires, cet Euro s’annonce-t-il plus ou moins rémunérateur pour la régie que vos événements Football précédents ? Combien de pourcentage représentera-t-il dans vos revenus 2021 ?
David Larramendy : Tout dépendra du parcours de l’équipe de France dans la compétition. S’ils arrivent en finale (finale qui sera diffusée sur nos antennes, pour rappel), nous pouvons être optimistes sur le fait d’avoir une édition record.
CB News : Vos dispositifs numériques, économiquement plus accessibles, ont-ils pu trouver preneur plus facilement ? Des annonceurs se sont-ils « rabattus » sur le web, faute de moyens ?
David Larramendy : Nous avons une offre très complète sur notre plateforme AVOD 6play avec des contenus exclusifs et une chaine live dédiée aux matchs de légende (100% Foot). Nous proposons de nombreux packages et formats, ce qui permet effectivement aux annonceurs de se positionner autour de ce contexte fort, et ce dès 10K€.
CB News : Une équipe de France qui irait loin dans cette compétition serait forcément la meilleure des nouvelles pour la régie ? Ou ce n’est pas aussi simple ?
David Larramendy : Les Bleus en finale serait bien sûr le meilleur des scenarii pour la régie. Et bien entendu, pour nous comme pour tous les Français, ce serait encore mieux qu’ils la gagnent !
