Des députés insistent pour le maintien de France 4 sur la TNT
Déjà en janvier dernier, les députés Béatrice Piron (LREM) et Maxime Minot (LR) avaient plaidé dans le cadre d’une mission « flash » sur l’offre jeunesse de l’audiovisuel public, sur le maintien de la chaine France 4, dont la fermeture est programmée en août prochain pour ne plus être qu’une offre numérique. Dans Le Monde cette fois, une tribune intitulée « Il est indispensable de nous réinterroger sur la fermeture de France 4 » est signée d’un collectif de députés LR, LRM et MoDem. Elle met ainsi en avant ces jeunes qui représentent « près d’un tiers de la population » et « méritent » donc des moyens pour être « mieux représentés », pointe le texte. Si pour lui, « il est nécessaire que l’audiovisuel public propose des programmes qui leur ressemblent et qui s’adressent spécifiquement à eux », la tribune relève parallèlement la nécessité d’une « offre complémentaire et interactive » avec l’idée que les contenus linéaires et numériques « ne peuvent pas se substituer mais doivent se compléter et se répondre », avancent ses auteurs. « En ce sens, le maintien d’un canal hertzien dédié à la jeunesse faisant la promotion de toute la richesse de l’offre et de la création française est une solution ». Pour eux, de plus, il ne peut « pas rester qu’une chaîne privée sur la TNT (Gulli, ndlr) » et font part de leur souhait du maintien de la chaine, accessible au plus grand nombre, ce qui est à leurs yeux « un enjeu d’équité territoriale, la fracture numérique étant une réalité à prendre en considération et pour laquelle nous devons redoubler d’efforts ». Le collectif de députés indique enfin que dans le cadre du projet de loi Climat, un amendement a été voté, « mettant en valeur la sobriété énergétique de la TNT dont la consommation est deux à trois fois inférieure à celle de la télévision par Internet ».