Et encore... France Inter, Studio TF1, Prisa, Le Parisien, Banijay France, PBS, NPR

Le journaliste Nicolas Demorand, présentateur de la matinale de France Inter, a levé le voile mercredi sur le fait qu'il était bipolaire, sujet "intime et douloureux" auquel il consacre un livre. "Comme des centaines de milliers de Français, je suis bipolaire. Bipolaire de type 2. J'alterne des phases d'euphorie et des périodes de dépression mais je suis soigné", a expliqué le journaliste de 53 ans dans une chronique au début de sa matinale. Le journal Le Parisien/Aujourd'hui en France avait révélé mardi que le journaliste sortirait jeudi le livre "Intérieur nuit", aux éditions les Arènes, dans lequel il dévoile "être bipolaire depuis 30 ans mais avoir été diagnostiqué il y a huit ans".

♦ Alors que se déroule actuellement Séries Mania, le groupe TF1 a officialisé mercredi le changement de dénomination de son groupe de production audiovisuelle Newen Studios en Studio TF1 . « Cette nouvelle identité permet de s’adosser à la puissance de la marque TF1 pour gagner une plus forte visibilité en Europe et dans le monde, à travers ses piliers d’expertise : la production et la distribution. Parmi les nouvelles ambitions du groupe : renforcer les synergies groupe tout en continuant à travailler pour tous ses partenaires et clients ; se développer sur des IPs à potentiel international ; croître dans le domaine du cinéma, tant en production qu’en distribution. Studio TF1 est présent dans 12 pays avec 50 sociétés et labels de production.

♦ Le groupe de médias espagnol Prisa a annoncé mardi une augmentation de son capital, avec l'émission de plus de 108 millions de nouvelles actions. Le groupe, qui possède le quotidien El Pais, le sportif AS, les radios Cadena Ser (Espagne) et Radio Caracol (Colombie), et la société d'édition de livres scolaires Santillana, présente cette augmentation de capital comme un moyen de réduire sa dette. En 2024, le groupe avait réduit cette dernière grâce à de bons résultats opérationnels, à 750 millions d'euros (-10%).

♦ En partenariat avec Le Parisien, les sociétés de production Screenline et StudioFact Stories (Banijay France) s’associent pour le développement d’une série fiction inspirée de l’affaire de "l’arnaqueuse de Kiabi". Révélée en octobre 2024, cette affaire voit le jour suite à une enquête du quotidien au sujet d'Aurélie B, l’ancienne trésorière de la marque Kiabi. Elle serait parvenue à détourner plus de 100 millions d’euros, mais "s’agissant de l’affaire en cours, Madame Aurélie B. est à ce jour toujours présumée innocente", rappelle le communiqué des sociétés de production.

♦ Donald Trump a dit mardi qu'il "aimerait beaucoup" arrêter le financement de la radio publique américaine NPR et de la télévision publique PBS, qu'il accuse d'être "très biaisées". Selon le site de la télévision publique PBS, la structure qui distribue les subventions fédérales bénéficie d'un budget d'environ 500 millions de dollars annuels, approuvé par le Congrès lors du vote du budget. Cette structure, la Corporation of Public Broadcasting, dit reverser "plus de 70%" de ses subventions aux nombreuses stations locales de radio et de télévision, qui achètent elle-même des droits de retransmission des émissions produites par les structures nationales, NPR et PBS. La structure nationale de NPR affirme quant à elle percevoir "environ 1%" de subventions fédérales directes, et vit en majorité de la publicité et des achats de programmes par les stations locales.

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