AIDES dénonce l'abstention des candidats face au Sida avec Strike
A quelques semaines de l’élection présidentielle, la thématique de la lutte contre le sida demeure absente des grands thèmes de campagne des candidats. Et pourtant, selon un communiqué, "l’épidémie est toujours d’actualité puisque près de 200 000 personnes sont séropositives au VIH en France, et 37 millions dans le monde". AIDES, accompagnée par son agence Strike, souhaite ainsi dénoncer l’absence de mesures de santé publique pour venir à bout du sida. Le principe de la campagne consiste à reprendre les affiches électorales originales des candidats et de les mettre de dos pour sensibiliser le grand public au fait qu’ils ne sont pas prêts pour faire face au sida. Le dispositif est composé d’une campagne web et réseaux sociaux complétée par des actions de mobilisation partout en France. Des affiches sont déjà visibles dans l’espace public grâce à des actions de collage sauvage menées par les militantes et militants à travers la France depuis le 14 mars au 10 avril. Dans un second temps, le 21 mars, AIDES dévoilera sur ses réseaux sociaux une vidéo militante réalisée par Léonard Porché mêlant prise de parole des élus de l’association et des images tournées lors d’une action de collage clandestine. Camille Spire, présidente de AIDES, Nadine Manyonga, élue de la région Hauts-de-France et Céline Offerlé, présidente de la région PACA dénonceront les politiques des drogues, migratoires et d’accès aux médicaments aujourd’hui en place. "Ces thèmes que les candidats-tes refusent d’affronter à travers le prisme de la santé publique sont pourtant cruciaux pour mettre fin à l’épidémie de VIH / sida" nous informe le communiqué.