Seuls 37% des Français attendent les JO avec "impatience"
Un peu moins de quatre Français sur dix, soit 37%, déclarent attendre "avec beaucoup" ou "un peu d'impatience" les Jeux olympiques (26 juillet-11 août), selon un sondage Viavoice dévoilé lundi à l'occasion des Assises du journalisme de Tours. A l'inverse, 57% des sondés attendent avec "peu" ou "aucune impatience" la grand-messe du sport, organisée à Paris pour la première fois depuis un siècle. L'intérêt est encore un peu moins prononcé pour les Jeux paralympiques, qui suscitent l'impatience de seulement 30% des sondés, interrogés en ligne du 29 février au 4 mars pour cette étude réalisée pour France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et Ouest-France. Même chez les répondants qui "s'informent régulièrement sur le sport et son actualité", l'engouement reste plutôt mesuré, avec 55% d'impatients pour les JO, et 45% pour les Jeux paralympiques.
20% ne suivent "jamais" le sport
Ils s'inscrivent dans le cadre d'une enquête plus large sur le rapport de l'opinion au journalisme de sport, thème central des Assises organisées à Tours de lundi à samedi, année olympique oblige. Selon cette étude, moins de la moitié des sondés (45%) s'informent régulièrement sur le sport et son actualité et 35% "rarement", tandis que 20% ne suivent "jamais" le sport. 61% des hommes interrogés déclarent s'informer régulièrement sur le sport, contre 30% des femmes. Sans surprise, le sport le plus suivi est le football, cité par 43% des 353 sondés suivant un sport particulier quasi quotidiennement, loin devant le rugby (15%) et le tennis (7%).
Autre enseignement: 76% des répondants estiment que les journalistes de sport doivent être neutres et ne pas afficher leur préférence. Mais la donne change quand des équipes ou athlètes français sont en lice, 45% des sondés attendant alors des journalistes et commentateurs qu'ils "soient supporters" et "montrent leur préférence". Sondage réalisé auprès d'un échantillon de 1.001 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine, selon la méthode des quotas.