Les métiers de la communication sont moins attrayants qu’avant

Enfin, c’est ce que disent les résultats de la dernière étude de COM-ENT et Occurrence*. Menée en octobre 2022 auprès d’un échantillon de 1 295 personnes du secteur aux profils variés, l’enquête avait pour but de comprendre où en sont nos métiers et comment est-ce qu’ils sont perçus par ceux qui l’exercent (ou se préparent à l’exercer).

Globalement, les métiers de la communication sont perçus comme “moyennement attractifs” par la majorité (bien que la donnée varie en fonction des répondants), qui ont attribué une note de « seulement » 6,7/10. Les personnes en recherche d’emploi revoient les chiffres à la baisse (5,91/10), tandis que les communicants indépendants (7,79/10), les nouveaux entrants étudiants (7,33/10), les moins de 26 ans (7,21/10) et les moins de 5 ans d'expérience (6,95/10) semblent plus optimistes. Les grands pessimistes de l’étude travaillent… en agence, ou dans une société d’études (6,27/10).

Les 3 critères qui contribuent à l’attractivité du métier seraient : le sens donné au travail (8,31/10), l'intérêt intellectuel (8,13/10) et l’équilibre vie pro/vie perso (8,04/10). À l’inverse, les critères qui influencent ce manque d’attractivité sont  l’employabilité (7,01/10), les possibilités de formations (6,69/10) et la reconnaissance du métier par la société (6,07/10). Parmi les critères qui doivent être améliorés figurent : Pouvoir exprimer sa créativité (7,27/10) ; avoir de bonnes relations avec ses parties prenantes (7,42/10) ; avoir des opportunités d’évolution de carrière (7,42/10) ; avoir des responsabilités (7,38/10) ; avoir une raison d’être (7,15/10)  et exercer un métier reconnu par la société (6,07/10).

Côté critères de sélection en matière de recrutement, la partie relationnelle du candidat prime (64 %), suivie de sa capacité d’adaptation (57 %). L’étude explique que la maîtrise des compétences est évoquée pour 17 % des recruteurs et la maîtrise des outils de travail pour seulement 8 % d’entre eux. Au moment du recrutement, la personnalité l’emporte sur les compétences techniques.

* Aux côtés du Bureau des Jeunes de l’AACC, avec le soutien de l’ARCES, Audencia SciencesCom, Balance ton agency, le Celsa Alumni, Communication Publique, le CPA, Dauphine Alumni, l’IICP, l’ISCOM, l’ISTC, la Filière communication, le Label digital marketing school et le SCRP