Le Live Shopping à petits pas en France

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Il faut les voir, en streaming, ces vendeurs-influenceurs chinois qui écoulent, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, des quantités astronomiques de produits en tout genres que leur communauté s’arrache d’un simple clic depuis leur téléphone mobile. Véritable phénomène, le « Live Shopping », c’est son nom, balbutie encore en France… Et pourtant, selon une étude réalisée par Altavia ShopperMind, l’observatoire des tendances de consommation du groupe Altavia, et OpinionWay, ce mode d’achat express pourrait séduire rapidement les consommateurs de l’Hexagone : 24% des Français affirment en effet avoir déjà entendu parler du phénomène, certes après leur en avoir expliqué les contours. De même, 27% de ceux qui n’ont jamais utilisé le Live Shopping affichent un intérêt pour celui-ci tandis que 37% expriment l’intention de tout de même se renseigner. Et puis, 28% d’entre eux ont l’intention d’y avoir recours au cours des six prochains mois. Un mode d’achat qui semble ne pas laisser indifférentes les femmes de moins de 25 ans, alors que l’étude pointe qu’elles sont 52% à afficher un intérêt pour le Live Shopping et 49% à avoir l’intention d’y avoir recours dans les six prochains mois.

De quoi, pour les marques, se frotter les mains. La nouveauté attire forcément un peu, puisque 69% des personnes interrogées jugent le modèle innovant et, surtout, pertinent dans le contexte sanitaire actuel, à 70%. « Il cumule également les vertus d’être pratique et facile d’accès » et « ajoute (...) une dimension événementielle qui augmente l’attrait », souligne l’étude. Et puis, il inspire confiance pour un peu plus de la moitié des femmes interrogées, tout en s’adaptant « à leurs besoins, leur fait gagner du temps et contribue à améliorer l’image qu’elles se font du vendeur », assure encore l’étude. Côté commerçant, le Live Shopping peut se poser en tant que nouvelle façon de tisser des liens avec son client tout en lui permettant « d’élargir sa zone de chalandise à un périmètre international ».

Mais il faut raison garder. Pour l’heure, 87% du panel scruté indiquent n’avoir jamais entendus parler de ce mode d’achat tandis que seuls 3% y ont déjà eu recours au moins une fois. Lueur d’espoir, toutefois, 6% des moins de 25 ans indique y avoir déjà eu recours au moins une fois et 9% des femmes de moins de 25 ans.

 Méthodologie : Étude quantitative réalisée en ligne pour ALTAVIA par OpinionWay les 3 et 4 février 2021 auprès de 1 007 Français âgés de 18 ans et plus.

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