Les Français restent attachés aux politiques d’inclusion

L’abandon des politiques de diversité et inclusion par certaines entreprises américaines est mal perçu en France.
Globalement, les Français estiment très majoritairement que les entreprises ont raison de s’impliquer pour des causes aussi diverses que l’inclusion des minorités, l’égalité femmes-hommes, l’environnement ou les droits de l’homme et les droits sociaux, selon une étude réalisée par Ipsos en mars (1). Seule une faible minorité s’y oppose, avec au maximum environ un Français sur cinq dans le cas de la lutte contre les discriminations LGBT-phobes et de la lutte contre le changement climatique.
Près des deux tiers des Français interrogés (63%) disent avoir une meilleure image d’une entreprise cherchant à représenter la diversité de la société française à travers ses salariés ou sa communication, contre seulement 7% pour qui cela renverrait une moins bonne image. C’est tout particulièrement vrai chez les jeunes : plus des trois quarts des moins de 35 ans (76%) affirment qu’ils auraient une meilleure image d’une entreprise qui représenterait la diversité de la société française.
Pour 64% des Français, l’abandon des politiques de Diversité et Inclusion (D&I) par certaines entreprises américaines est une mauvaise chose, et même une « très mauvaise chose » pour un tiers d’entre eux (34%). Ils sont au contraire moins d’un sur cinq (18%) à y voir une évolution positive. Ce sentiment est majoritaire quel que soit le genre, l’âge, la catégorie sociale ou même la proximité politique.
Dans ce contexte d’opinion globalement favorable aux politiques de D&I en entreprise et nettement hostile aux prises de position de l’administration Trump, les Français souhaitent très majoritairement (77%) que les entreprises de notre pays maintiennent ces politiques internes.
(1) Méthodologie : enquête menée en ligne du 18 au 21 mars 2025 auprès de 800 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’étude est consultable ici.