ARPP-ADEME : le taux de publicités non-conformes reste élevé
L'ARPP et l'ADEME publient leur 11ème bilan "Publicité et environnement" réalisé dans le cadre du référentiel ISO 9001. 39 313 publicités ont été analysées sur une période de quatre mois en 2022 (juin, septembre, octobre et novembre) en communication publicitaire numérique, bannières et réseaux sociaux (Facebook et vidéos YouTube), web vidéos, presse, publicité extérieure (affichage, DOOH) et radio.
Selon l'étude, 1 880 publicités sont liées à la thématique environnementale - soit 5 % du total. Parmi elles, 142 (soit 7,6 %) étaient non-conformes à la Recommandation développement durable de l’ARPP. Le bilan relève 72 manquement en 2022, 61 publicités sont au titre de réserves, tandis que 9 ont reçu un avis du Jury de Déontologie Publicitaire (JDP).
Le taux de conformité est de 92,4 % - en progression de 4 points par rapport au précédent bilan. Or, bien qu’en amélioration, le taux de non-conformité reste "particulièrement élevé" par rapport aux autres bilans effectués par l’ARPP. La faute, en partie, aux allégations "trop générales" et "globalisantes". Face à cette situation, l’ARPP et l'ADEME appellent à une "vigilance renforcée" de l’ensemble de la chaîne des professionnels (annonceurs, agences conseil, diffuseurs) lors de la conception et de la validation des publicités.
Les allégations comme “responsable”, “éco-responsable”, “écologique”, “propre”, “clean”, “vertueux”, “prendre soin de la planète”, “durable”, “respectueux de l’océan”, “sans impact”, “éthique et responsable”, “sain pour la planète”, “faire du bien à la planète”, “bon plan pour la planète”, “dans le respect de l’environnement”, “doux pour l’environnement”, etc. sont encore employées sans être nuancées, de manière disproportionnée par rapport aux propriétés du produit promu.