Pour 66 % des communicants, l'IA est un "changement de fond" auquel il faudra s’adapter

Pour 66 % des communicants, l'IA est un "changement de fond" auquel il faudra s’adapter

Quelle est la connaissance, la perception et les usages actuels de l’IA pour les communicants ? C'est la question à laquelle répondent Occurrence, Comundi et COM-ENT dans leur dernière étude réalisée en octobre-novembre 2023 auprès d’un échantillon de 115 communicants. L’IA représenterait une opportunité pour le métier avec un impact positif sur ce dernier. 

Quels sont les premiers mots qui viennent spontanément à l'esprit des répondants quand on leur parle d’IA ? Tout d'abord la technologie et la robotique (pour 33 %), puis l’opportunité et l’aide qu'elle représente pour leurs métiers (15 %). Si 64 % des mots ont une tonalité "neutre", 23 % ont une tonalité positive : opportunité, progrès et la vitesse. 66 % pensent que l’IA est un "changement de fond" auquel il faudra s’adapter, 58 % voient ce changement positivement, alors que 26 % sont plutôt pessimistes sur le sujet. Pour 54 %, l’IA aura un impact positif sur le métier de communicant.

L'utilisation des outils d'IA sont déjà bien encrés dans le quotidien des Français. Les 3⁄4 l'utilisent actuellement, dont près d’1/4 régulièrement, particulièrement les plus jeunes (75 %), mais aussi les agences (38 %). 65 % des répondants l’utilisent pour générer des contenus éditoriaux et 42 % pour analyser des textes. Les 3 principaux bénéfices pour le métier de communicant liés à l’utilisation de l’IA ? En premier lieu le côté fonctionnel et le gain de temps (84 %), l'automatisation des tâches (66 %) et les économies budgétaires (37 %). La créativité et la qualité des productions arrivent bien après (avec respectivement 28 % et 13 %).

Les 3 principaux risques liés à l’utilisation de l’IA dans le métier de communicant ? Selon le panel : la perte d’emploi (61 %), la dimension juridique (59 %) et la corruption des données (59 %).

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