Le réseau social Mym créé un comité d'éthique
Mym, réseau social privé destiné aux créateurs de contenus et personnalités leur permettant de partager des contenus à des abonnés, a annoncé la création d’un comité d’éthique. « Bien conscient des dérives possibles et de la responsabilité des réseaux sociaux en matière de diffusion de contenus et d’encadrement, Mym accorde une priorité absolue à la sécurité et souhaite avoir une démarche exemplaire en la matière », a indiqué la plateforme. Le comité d'éthique a pris ses fonctions depuis le 1er septembre 2021. Il est constitué de membres choisis par les dirigeants pour leurs qualités, leurs compétences techniques et leurs expertises reconnues dans des thématiques se rapportant directement aux enjeux et problématiques « auxquels doit faire face un réseau social moderne : cybersécurité, droits des femmes, droit digital, numérique... ».
Les membres : Géraldine Salord, avocate spécialiste du droit de l'informatique et de la protection des données ; Danielle Bousquet, ancienne députée, présidente de la fédération des centres d'information des droits des femmes et des familles (CIDFF) ; Odile Chagny, économiste experte des plateformes numériques et des changements sociaux et sociétaux engendrés par ces dernières ; Thierry Berthier, co-directeur du groupe « Sécurité - Intelligence artificielle » au Hub France IA ; et Daniel Doppler, président de QuickText, serial entrepreneur et Business Angel. Une charte éthique est en cours de rédaction par les six experts du numérique, elle sera produite de manière indépendante et collégiale. La charte fixe les principales missions du comité d'éthique : veiller au respect et à l'application de la charte ; produire et rendre des avis et des recommandations aux dirigeants de Mym sur des questions d'éthique de l'entreprise ; et faire des propositions de financement pour des actions spécifiques de Mym en matière de soutien à des associations.