Margot Robbie et Jacob Elordi ont rendez-vous avec Chanel
"See you at 5", nouveau film publicitaire pour le N°5 a été révélé hier soir par Chanel. A l'occasion d'une soirée spéciale. On vous y emmène.
Salle comble ce lundi soir au MK2 Bibliothèque. Affiche de stars attendue : la révélation du nouveau film publicitaire N°5 et du nouveau visage choisi pour l’incarner. Un « évènement » à l’occasion duquel la Maison avait mis les petits plats dans les grands. Outre des journalistes, la salle accueillait de nombreux étudiants d’écoles de cinéma et de communication. Sur scène, près de deux heures d'échanges à bâtons rompus entre un éventail d’invitées très inspirées : Iris Kaltenbäck, réalisatrice (Prix Louis-Delluc du premier film 2023 pour « Le Ravissement), Irène Dresel, musicienne, autrice-compositrice-interprète (César 2023 de la meilleure musique pour « A plein temps »), Héléna Klotz, réalisatrice, Marie Robert, philosophe (créatrice du podcast Philosophy is Sexy) ou encore Charlotte Lipinska, critique cinéma. Autour d’un thème comme une promesse de voyage : « La publicité, c’est aussi du cinéma ? : 50 ans d'icônes publicitaires dans l’œil du N°5 de Chanel », en présence de l’incontournable Thomas du Pré de Saint Maur, directeur des ressources créatives parfum beauté horlogerie et joaillerie.
En point de départ, un propos : « comment un parfum devient une idée puis un récit ». Il a de fait été question de redéfinition de la notion richesse, de désir, d’icônes, d’ambiguïté et d’"évoquacité", de métamorphoses, de liberté… et plus globalement de la capacité de chacune de toutes ces créations publicitaires à décrypter les époques au travers de femmes inscrites dans la leur. Un préambule à la révélation du nouvel opus de la Maison. Sur grand écran apparaît Margot Robbie, qui a délaissé le rose pour un tailleur rouge vif, clin d’œil à celui porté à Carole Bouquet sous la caméra de Ridley Scott dans les années 80. A ses côtés, peut-être la vraie sensation de ce film, l’acteur australien Jacob Elordi, que les fans de la série Euphoria auront immédiatement reconnu. Baptisé « See you at 5 », le film joue la carte du quiproquo (amoureux), sous la caméra du très délicat et précis réalisateur Luca Guadagnino, auquel on doit notamment le magnifique « Call me by your name ».
Fini l’onirisme qui portait le film mettant en scène Marion Cotillard en 2020, il s’agit ici de s’ancrer dans le contemporain, crop top et téléphone portable au premier plan. Une douceur qui a aiguisé l’appétit des étudiants présents dans l’auditoire. Invités à une petite séance Q&A, ils en ont profité pour interroger la représentation par la marque de la relation femme-homme ou encore celle de la diversité sexuelle. « La vertu cardinale de nos films est de montrer la liberté du féminin (…) capter le moment où une femme se sent vivante » a insisté Thomas du Pré de Saint Maur, en replongeant dans quelques initiatives déjà menées par la maison, tout en évoquant des projets en cours. Un échange bien inscrit dans l’époque, pour un parfum immortel.