The Good Company is ready
Luc Wise, président fondateur de The Good Company, ne se voyait pas devenir un "bourgeois de la pub parisienne". Il livre quelques good clés pour comprendre le positionnement de la nouvelle agence.
A un peu plus de quarante ans, on se pose (peut-être) plus de bonnes questions qu'avant. "J'ai encore beaucoup de temps devant moi ! " explique Luc Wise qui vient d'annoncer, en ce début d'année, la naissance de The Good Company. Une agence généraliste avec un scope à la fois éthique, social, durable et responsable. Avec une envie de faire mieux. "Comme citoyen, je suis navré d'observer que les entreprises en général et les marques en particulier, ne saisissent pas leur chance pour changer les choses. Comme professionnel, je suis navré de rencontrer beaucoup de talents insatisfaits de leur travail. Deux paradoxes assez incompréhensibles pour moi. Dans les deux cas, on peut agir. Nous avons cette chance dans notre secteur de pouvoir faire "quelque chose" pour vivre mieux ". Il ne s'agit ni d'utopie, ni d'idéalisme. Encore moins de naïveté. L'agence est une entreprise. Avec 20% du capital partagé et déjà un collectif d'une dizaine de personnes (dont Leila Touiti Rose, Céline Picoré, Nina Kurose, Jacques Denain, Philippe Lesesvre, Xavier Real Del Sarte et Julien Quidor Dit Pasquet ou Neil Tamzali par exemple) qui travaille. "Devançant la loi Pacte, l'équilibre entre performance économique et performance sociale est inscrit dans nos statuts. Une charte éthique définit nos engagements sociaux, économiques et environnementaux" poursuit Luc Wise, "comme notre nom l'indique, The Good Company opère principalement dans les domaines du "goodvertising", de la "communication for good" et de la communication responsable". L'offre est structurée autour du conseil et de la création. "Nos équipes multi-culturelles et multi-disciplinaires sont capables d'accompagner nos clients du conseil en amont -business, brand, innovation- jusqu'à la création en aval -paid, owned, earned. Nous pensons qu'il ne doit pas y avoir d'antinomie entre responsabilité et rentabilité. Purpose et profit. Nous estimons qu'en faisant le bien social, les marques font du bien à leur business...Car business for good is good for business". L'agence s'inspire des principes de l'entreprise "libérée" avec peu de hiérarchie, des circuits de décision courts, une organisation horizontale et une autonomie réelle et souhaitable. D'ici cinq ans, The Good Company ambitionne de réaliser une marge brute de cinq millions d'euros avec une cinquantaine de belles et bonnes personnes.