Des vacances pour oublier les crises
Quand vient le temps de la déconnexion pour échapper au stress.
Eh oui l’été a commencé et certains sont déjà partis en vacances. On en parle grâce au premier épisode de la Saga de l'Été 2024 d’Ipsos. Lancée en 2020 pendant la pandémie, cette saga raconte ce que les Français attendent de leurs vacances et comment ils les vivent à travers les multiples crises. Elle s’appuie sur les témoignages des participants de ConnectLive, la communauté syndiquée on line d’Ipsos composée de 1500 membres représentatifs des Français. Extraits de l’épisode 1 « Les vacances, enfin ! ».
Le temps de la déconnexion pour échapper au stress et à l'incertitude
« Jamais « vacances » n’aura aussi bien porté son nom qu’en cet été 2024 : se vider l’esprit, se libérer des contraintes, oublier un contexte de crises et de tensions qui semblent sans fin. On en attend avant tout une vraie coupure, un temps résolument distinct dans l’année, dont il faudra profiter pleinement. »
« De très nombreux participants insistent, beaucoup plus qu’en 2023, sur cette fonction antidote, antidépresseur, décompression, etc., des vacances par opposition à la vie quotidienne et au stress sous toutes ses formes. La séquence électorale en a généré encore plus, notamment pour ceux qui expriment leur vraie angoisse à l’idée d’une majorité absolue pour LFI ou le RN et qui, même soulagés par les résultats des Législatives, se retrouvent, comme les autres, plongés dans le flou et l’incertitude. Les vacances sont donc l’occasion de « respirer un air pur, d'être libre sans horaires et sans contraintes et, surtout, sans toute cette "crasse" qu'on entend dans les médias en boucle ». Pour certains participants, notamment Parisiens et Franciliens, les événements sportifs qui démarreront fin août représentent une nouvelle source de stress, qu’il faudra gérer pour ceux qui restent et à laquelle ceux qui ont planifié leur « fuite » sont heureux d’échapper. A l’inverse, ils captivent ceux qui aiment les compétitions internationales, dont certains feront le voyage pour être au cœur de l’action. »
Concilier plaisir et restrictions
« Dans tous les cas, vacances et dépenses sont synonymes d'une vigilance particulière au budget, compte-tenu de l'augmentation du coût de la vie. Mais parce que les vacances sont sanctuarisées et qu’il n’est pas question d’y renoncer, plusieurs alternatives se manifestent, comme rester chez soi mais y faire des activités en rupture (cuisiner tous ensemble, longues balades, dîners sans fin…), aller chez la famille et les proches, raccourcir les séjours, profiter des attractions locales et des activités gratuites, partir dans des pays moins coûteux que la France (Grèce, Portugal, Espagne, Italie, Maroc, Égypte, Turquie…), éviter les hôtels, économiser sur l’alimentation et les restaurants, etc. »
Retrouver ici le texte intégral de l’épisode 1 de la Saga Ipsos de l’Été 2024, signé Yves Bardon.