La Samaritaine se prend au jeu
Du 30 avril au 8 septembre, La Samaritaine entre dans la compétition.
Dans la programmation de l'Olympiade culturelle du groupe LVMH, partenaire premium des Jeux Olympiques de Paris, nous avons choisi celle proposée par La Samaritaine. Outre sa géographie enviable (faible mot), le grand magasin met en avant son histoire et son patrimoine. Avec l'exposition "Les Légendes mondiales du sport" on découvre une collection privée de 90 pièces exclusives ayant appartenues à des athlètes internationaux, et pour la première fois exposée. Une curation que l'on doit à Terence Darrigade. Des maillots, combinaisons, kimonos, raquettes de tennis, casques, justaucorps ou encore pointes. Mais aussi des trophées et des médailles. L’occasion unique de revivre les exploits d’Usain Bolt (on verra ses pointes en or des JO de Rio en 2016), de Marie-José Pérec (sa médaille d'or aux JO de Barcelone en 1992), de Nadia Comaneci, Tony Estanguet, Roger Federer, Michael Jordan, Jeannie Longo, Diego Maradona, Eddy Merckx, Teddy Riner, Alain Prost, Michael Schumacher, Kelly Slater, Serena Williams, Tiger Woods, Zinedine Zidane ...
Dans les rayons de La Samaritaine, on découvrira les photos de l'escrimeur Enzo Lefort dans son "Journal d'un athlète" publié chez Fisheye Editions. Lors des derniers Jeux olympiques de Tokyo en 2020, Enzo Lefort avait immortalisé sa préparation grâce à son appareil photo argentique.
Enfin Camille Menard, artiste parisienne diplômée des Beaux-Arts d’Annecy et de l’Ecole Boulle, qui œuvre sous le nom de Agnst Design, a imaginé "Domestic Games". Des installations artistiques qui interrogent les liens entre le sport et la quotidienneté, en soulevant le sujet de la condition féminine dans le milieu des compétitions internationales.
Ce n'est pas un hasard...
Ces expositions ne sont pas le fruit du hasard. Les fondateurs de La Samaritaine, Ernest Cognacq et Marie-Louise Jay, en 1870, avaient ouvert la première salle de sport dédiée à leurs employés dans le magasin en 1930. On y pratiquait l’escrime et la boxe, on s’entraînait aux manœuvres de canotage et, sur le toit d’un de ses bâtiments, on pouvait pratiquer la gymnastique, des jeux de ballons, du tir à la corde et même des entraînements à la course à pied. Une sélection d'images d'archives de l'USS (Union sportive de la Samaritaine) sera exposée au 1er et 3ème étages du bâtiment Pont-Neuf.