L'indice de durabilité : visible en rayon

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Mercredi 8 janvier l'indice de durabilité est visible en rayon. Jour de lancement des soldes...

Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Mer et de la Pêche, poursuit le travail engagé pour prolonger la durée de vie et d’usage des produits. Visible dans les rayons à compter de ce mercredi 8 janvier, un nouvel indice de durabilité va permettre d’informer les consommateurs sur la capacité d’un produit à durer dans le temps. Il sera visible en rayon et sur les sites internet marchands à travers un visuel placé à côté des produits, afin d’être pris en compte par le consommateur au moment de son acte d’achat.

Instauré dans le cadre de la loi anti-gaspillage et pour une économie circulaire du 10 février 2020, dite loi AGEC, l’indice de durabilité a vocation à remplacer progressivement l’indice de réparabilité déployé en France depuis 2021 sur différents appareils électriques et électroniques : smartphones, ordinateurs portables, téléviseurs, machines à laver, aspirateurs… Il s'agit d'informer les consommateurs de la facilité qu’ils auront à faire réparer un produit donné leur permettant ainsi de de comparer les produits entre eux. En 2025, l’indice de durabilité remplacera progressivement l’indice de réparabilité sur deux catégories de produits, les téléviseurs, à partir d’aujourd’hui, et les lave-linges, à partir du 8 avril prochain. 

Cet indice avec de nouveaux critères plus complets permettra de prendre en compte la robustesse des produits (résistance à l’usure ou aux contraintes, processus qualité, facilité d’entretien, etc.), en plus de leur réparabilité. Outil pour lutter contre l’obsolescence, il permet également d’inciter les fabricants à concevoir des produits tombant moins en panne et étant plus facilement réparables. C'est le fruit d’un travail "mené durant près de deux ans en concertation avec l’ensemble des parties prenantes représentant les fabricants, les distributeurs, les distributeurs de pièces détachées, des start-ups, des plateformes de vente en ligne, des reconditionneurs, des réparateurs, des artisans, des associations environnementales et de consommateurs" précise le ministère.

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