Les Français sont prêts à s'adapter pour lutter contre le surtourisme

L'été est bien là. Les juilletistes s'apprêtent à passer le relai aux aoûtiens qui se frottent les mains. Ces vacances, ce sont 63% des Français* qui ont décidé - et qui ont eu la chance - de s'octroyer un break estival entre juin et septembre. Un pourcentage en légère baisse par rapport à l'été 2023 (64%). Les régions privilégiées sont la Bretagne, le Pays de la Loire, le Grand-Est, et la Corse. Des zones davantage fréquentées que l'année dernière, contrairement aux Hauts de France, l'Auvergne-Rhône-Alpes et la région PACA, qui sont moins sollicités. Parmi les Français qui envisagent de partir en vacances cet été, 80% souhaitent visiter des sites touristiques. Lorsque l'on part dans une nouvelle région, il est naturel de vouloir la visiter. Mais les phénomènes de masse nuisent à la beauté du moment et détériorent l'environnement naturel. C'est justement ce que redoutent 76% des Français cet été : le surtourisme.

S'adapter

Mais pour faire face à ce fléau qu'est le surtourisme, les Français se disent prêts à s'adapter. En effet, 82% sont favorables à l'instauration de quotas pour limiter la fréquentation de certains lieux touristiques. C'est ce qu'a d'ailleurs fait l’île de Bréhat pour limiter les fréquentations cet été. Parallèlement, 82% des Français sont enclins à décaler leurs horaires de visites pour continuer de bénéficier d'un accès gratuit aux sites touristiques en dehors des heures les plus fréquentées (+6 pts vs 2023). 76% seraient prêts à réserver leurs créneaux de visite à l'avance, et 57% des vacanciers sont susceptibles de décaler leurs horaires de visite (+9 pts vs 2023). Fait étonnant : 59 % des Français pensent que les visites virtuelles seraient une opportunité pour faire face au surtourisme, en découvrant les lieux historiques à distance.

*Selon le "Baromètre du surtourisme en France" d'OpinionWay, réalisé auprès d'un échantillon de 1 305 personnes représentatives de la population française, âgées de 18 ans et plus.