Les Français connaissent et soutiennent l’IA Act

IA Act

Pour les deux tiers de la population, l’IA est une menace pour la démocratie.

Un an après le premier vote du parlement, ce sont désormais 60% des Français qui ont déjà entendu parlé de « l’IA Act, la réglementation européenne qui vise à encadrer le développement de l’Intelligence Artificielle et son utilisation », même si cela reste encore une chose vague pour 48%, selon une étude Odoxa pour Saegus réalisée fin mai. A titre de comparaison, en mars dernier, la mise en application du DMA, autre loi européenne concernant les marchés numériques, n’était connue que de 36% des Français. Ces derniers valident massivement (à 76%) la volonté de l’UE de légiférer et d’encadrer l’IA, afin de garder le contrôle sur son développement.

En effet, ils perçoivent majoritairement l’IA comme une menace pour les données personnelles (81%), pour la véracité de l’information (66%) et pour la démocratie (66%). Dans l’IA Act, certains usages de l’IA sont considérés comme à haut risque. Parmi eux, les Français souhaitent que l’on surveille plus particulièrement le recours à l’IA en matière d’utilisation des données biométriques (47%), de services répressifs (42%), de justice et de processus démocratiques (42%) ainsi que d’accès aux services publics et privés (41%) tels que l’accès aux prestations de services, les crédits, les tarifications, le traitement des appels d’urgence… Ils sont moins nombreux à s’inquiéter de l’usage de l’IA en matière d’accès à l’emploi (28%), de gestion des systèmes critiques en énergie ou en eau (27%) et d’éducation et de formation (27%).

Les résultats de l’étude et la méthodologie sont consultables ici.

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