Regard sur le Web Summit : primeiro dia
Cette semaine se tient à Lisbonne, le Web Summit. Un événement auquel participent Guillaume Cartigny, Head of Innovation chez Publicis Conseil et César Valadares, planneur stratégique chez Publicis.Sapient qui nous envoient leur carte postale de la capitale portugaise.
C’est hier qu’a débuté le Web Summit 2018 à Lisbonne. 70.000 participants venus de 170 pays pour vivre au rythme de la tech et des start-ups. Et au delà du centre de conférence, c’est toute la ville qui se transforme et devient un lieu de networking jusque dans ses ruelles. "Le Web Summit c’est le plus gros événements start-up en Europe” explique Maxime Sabahac, Project Manager - IoT and Services - Startup Program chez Business France,"les start-ups n’y vont pas forcément pour exposer mais pour se rencontrer, partager leurs expériences, et rencontrer des investisseurs".
Pendant ces quatre jours, nous allons vous faire découvrir le Web Summit : ce qu’il ne faut pas manquer, les tendances, les technologies, les pépites, les start-ups...C’est l'un des évènements tech majeurs en Europe dédié à la tech et aux start-ups, qui ont, ici, l’occasion de se confronter au regard de leurs pairs et des marchés. Quand Viva Technology vise à mettre en relation les grands groupes avec l'écosystème start-up, le Web Summit se pose avant tout la question du futur, au prisme de la technologie et des start-ups. Pour Pascal Condamine, Project Evangelist Europe chez Indiegogo, "le WebSummit est le must pour rencontrer tout l'écosystème faire du networking, pendant ou autour de l'événement. Tout le monde est ici, venus d’Europe, d’Asie et des US et tout le monde est abordable, même les décisionnaires importants". Des Startups, des CEOs, et personnalités politiques vont se croiser, échanger, faire valoir leurs points de vues et mettre en avant leurs solutions, tous afin de tenter de répondre à la même question "Where to next ? Où va t-on ensuite ?". Hier, pour l'ouverture, la journée était dévolue aux rencontres avec l’EcoSystem Summit et le Ventures Summit. Des meetings privés accessibles aux investisseurs et aux start-ups qui ont eu accès à des tables rondes et à des sessions de discussions et de mentoring. Le coup d’envoi des conférences a été donné par Sir Tim Berners-Lee, considéré comme le "père du World Wide Web (www)", qui au moment où la neutralité n’est plus qu’une utopie dans certains pays (abolition aux US entrée en vigueur en juin dernier) et est remise en question dans d’autres y compris en France, propose de redonner sons sens premier à internet et d'en faire un outil d'égalité sociale. Pour porter ce message, il lance un contrat pour le web sous la forme d'un mouvement #ForTheWeb, dont le premier pays signataire est la France, comme l'a annoncé sur scène Mounir Mahjoubi, le Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances et du ministre de l'Action et des Comptes publics, chargé du Numérique.
Quelles thématiques ?
On retrouve évidemment le sujet du Tech for Good, qui avait été mis sous le feu des projecteurs lors de Viva Technology cette année avec l’initiative du Président Macron lors du lancement du Tech for Good Summit à Paris. La mission ici est de savoir comment la technologie peut être utile pour anticiper le futur et réparer les problèmes qu’elle a générés (fake news, IA et travail, égalité vis à vis des opportunités qu’offre la technologie,etc…). Parmi les autres thématiques, un cycle de conférences est dédié à l’automobile, autre grand sujet d’interrogation. On y débattra du rôle de la voiture dans le futur, de son intégration aux Smart Cities, et plus largement le rôle de l’automatisation dans nos vies et villes. Autre thématique forte : la place de l'Asie dans ce monde technologique aussi bien à un niveau institutionnel que dans les écosystèmes innovations et investissements.
Rendez-vous demain pour le deuxième jour du Web Summit ou nous rencontrerons plusieurs start-up et assisteront aux conférences avec des sujets comme “Is tech killing democracy”, “Fast forward: how data can drastically improve urban mobility”.