Le secteur des jeux d’argent engrange 5,5 milliards € au 1^er semestre

Dans son ensemble, le chiffre d'affaires du secteur des jeux d'argent et de hasard (hors casinos) a atteint 5,5 milliards d'euros sur les six premiers mois de l'année. Les activités la FDJ et du PMU, qui représentent 78,5% du produit brut des jeux (PBJ) du marché, sont contrastées : la FDJ progresse de 5,5% à 3,5 milliards d'euros, tandis que le PBJ du PMU baisse pour la première fois depuis la fin du Covid-19 (-2,3%). Côté FDJ, ce sont les paris sportifs qui tirent la croissance (+14% à 611 millions d'euros) sur cette période. Mais la loterie n'est pas en reste (+4% à 2,9 milliards d'euros), bénéficiant de montants de cagnotte attractifs pour les joueurs d'Euromilions et du nouveau jeu EuroDreams, souligne l'ANJ, tandis que les jeux de grattage profitent des lancements de Ticket d'or et de Maxi Black Jack. Tous opérateurs confondus, la plus forte progression va aux paris sportifs avec un PBJ en hausse de 16% à 871 millions d'euros au premier semestre, portés par l'Euro de football et les bonnes performances des clubs français dans les compétitions.

Le football, sport roi des mises

Les mises bondissent de 24% sur la période, à 5,2 milliards d'euros, plus de la moitié (53%) concentrées sur le football. Cela vient à la fois de la hausse du nombre de joueurs (3,6 millions de comptes joueurs actifs +16%) mais aussi de la hausse du pari moyen. Du côté des paris hippiques, les mises (+6% à 787 millions d'euros) comme le nombre de joueurs (+3% à 500.000 comptes actifs) progressent, mais le PBJ, la différence entre les mises des joueurs et les gains reversés par les opérateurs, recule(-2% à 170 millions d'euros). Enfin, le poker en ligne enregistre une croissance de 2% de son PBJ sur le semestre, à 257 millions d'euros, avec "un solide bassin de joueurs uniques" de 1,2 million de joueurs (+10%).