Avec Bon, c'est parler de ce qu’il y a avant la cuisine

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Lancé fin 2021, le trimestriel Bon lancé par le chef Thierry Marx associé à Romain Jubert lance ce jeudi une nouvelle formule. Décidé à conserver sa périodicité, le titre baisse toutefois son prix, passant ainsi de 9,90€ à 4,95€, ainsi que sa pagination (de136 à 112 pages). « Nous abordions peut-être un peu trop de sujets », explique à CB News M. Jubert. Mais « notre singularité demeure. Autant « nos concurrents s'intéressent vraiment à ce qui se passe dans la cuisine, ce qui nous intéressent, nous, c'est de partir de la cuisine pour aller vers ceux qui apportent des produits », poursuit-il. Dans Bon, « nous parlons de l’alimentation au sens large, de ce qu’il y a avant la cuisine, en fait ». Et le duo de codirecteurs de la publication entend poursuivre son travail de concert : « le chef est une source de réflexion et d’inspiration, nous partageons le même regard sur le monde pour mettre en avant ceux qui font du bon au sens marxiste de Thierry Marx, ce qui a un impact positif sur l'environnement, sur la santé et sur l'économie », sourit Romain Jubert.

Pour le n° nouvelle manière, Bon se déclinera en différentes séquences, avec un Le Grand Dossier (« le bio, même pas mort ! »), la rencontre avec un Grand Témoin « plus ou moins people ». Ici le politique et ex-champion de judo David Douillet qui raconte notamment comment il a séduit celle qui allait devenir son épouse avec… un plat de carbonara. Place, également à des recettes alors que la rubrique « très lue », l’AstroBon, véritable « horoscope de la bouffe » insiste Romain Jubert, est maintenue. Pour afficher ses ambitions, Bon peut capitaliser sur des pigistes réguliers et quelques plumes reconnues : Alexandra Michot, Emmanuel Rubin, Stéphane Méjanes, Laurent-David Samam, Marco Para… « Une très belle brigade, si l’on veut pousser la métaphore culinaire », assène-t-il encore.

Une régie publicitaire et des ambitions

Avec un tirage de 40 000 exemplaires, la nouvelle formule de Bon ambitionne d’écouler 25 000 exemplaires pour chaque numéro, tablant résolument sur plus de ventes et plus d’abonnements. Et de publicité alors que le titre est en régie chez Bayard Media Développement depuis l'automne 2022. « La régie fait un travail formidable, ce qui nous engage éditorialement », relève encore le directeur de la publication qui accueille dans le nouveau numéro 15 pages de publicité. Avec, notamment, Renault, Badoit, Metro, L’Or, Ruinart, Palmer & Co, Cristel ou encore l’agence Bio. Afin de faire rayonner ses contenus, même s’il n’a pas encore de site internet, Bon mise sur les réseaux sociaux via son compte Instagram ainsi que sur celui de Thierry Marx. Avouant réfléchir à la création d’une « boutique Bon », Romain Jubert annonce l’organisation du Salon du Bon, les 9 et 10 novembre prochains, dans le cadre de la Grande Halle de La Villette.

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