Ericsson ConsumerLab : l’IA peut rendre obsolète le secteur de la publicité
Près de trois personnes sur quatre sont convaincus que l’intelligence artificielle (IA) a le potentiel de rendre obsolète l’ensemble du secteur de la publicité, selon le rapport Ericsson ConsumerLab interrogeant les primo-utilisateurs de la technologie sur les 10 grandes tendances de consommation. Ils sont également 75 % à prédire que les géants de la technologie et de la publicité (Google, Meta, Amazon...) minimiseront les publicités intrusives. Ces dernières pourraient se faire remplacer par “des assistants d'achat qui pourraient continuer à influencer le comportement des consommateurs”. Dans la même logique, près de 8 sondés sur 10 s'attendent à ce que l'industrie de la publicité réoriente son attention vers le ciblage des assistants d'achat numériques pour influencer les décisions d'achat, plutôt que de cibler directement les humains. Parmi les autres tendances observées dans cette étude : celle du gain de performance au travail, mais sans le sens : 84 % des “optimistes à l’IA” envisagent que les assistants IA deviennent monnaie courante, mais 67 % des “sceptiques à l’IA” prévoient que les assistants IA rendront le travail inutile.
Une attention sur les données
Les sondés sont également soucieux du traitement des données. Ils sont 75 % à penser que de nouvelles réglementations permettront aux citoyens de retirer leurs données. Une large majorité (70%) pense également que les nouvelles lois et réglementations permettront aux citoyens de contrôler l'utilisation de leurs données personnelles. Selon eux, les opérateurs mobiles devraient également intensifier leur lutte contre les fraudeurs basés sur l'IA en les bloquant automatiquement.
L’Ericsson ConsumerLab a demandé à 6 510 primo-utilisateurs urbains de la réalité augmentée, de la réalité virtuelle, des assistants numériques et de l'IA générative âgés de 15 à 69 ans dans 13 grandes villes du monde d'imaginer un scénario des années 2030 dans lequel l'IA influence leur façon de faire leurs achats, consommer, apprendre et travailler. Les personnes interrogées représentent 53 millions de citoyens sur les 220 millions vivant dans les zones métropolitaines étudiées.