Quels sont les impacts des expériences publicitaires TV et streaming de faible qualité ?

Le temps de latence dérange près de 80% des téléspectateurs, selon une étude du Viewer Experience Lab de FreeWheel et de MediaScience. Il exerce un impact négatif sur la perception de la qualité du programme, des publicités et des marques. Ces interruptions publicitaires, perçues comme perturbant le visionnage du contenu, gênent également 71% des sondés. Dans ce cadre, les publicités sont vécues comme intrusives (+16%), en parallèle d’une baisse de la mémorisation de la marque (-14%). Les auteurs de l’étude ont toutefois constaté que les téléspectateurs apprécient une émission de la même manière, qu’elle intègre ou non de la publicité. « Ce qui les dérange en revanche, ce sont les mauvaises expériences publicitaires telles que le temps de latence, les coupures intempestives et l’écran noir », déclare Mark McKee, general manager de FreeWheel. L’écran noir affecte par exemple 33% du public. Il provoque aussi un moindre impact négatif sur la qualité perçue des publicités environnantes (-3%).

« L’écosystème des contenus et de la publicité vidéo premium évolue très rapidement…Les publicités sont affichées sur plusieurs applications et plateformes sans aucun réglage fin, ce qui entraîne une exécution qui est loin d’être optimale », commente Dr Duane Varan, PDG de MediaScience. La prochaine étude, lancée courant 2024, analysera l’impact de la pertinence des publicités sur l’expérience des téléspectateurs.

Pour la troisième édition du Viewer Experience Lab de FreeWheel, les téléspectateurs ont participé à une session de visionnage en laboratoire au cours de laquelle leur a été présenté un programme de 30 minutes sur un service de streaming masqué intégrant des expériences publicitaires variées, comparé à un groupe de contrôle avec des interruptions publicitaires limitées dans le cadre d’une expérience de visionnage fluide.